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4 marques d’eau en bouteille à éviter : elles contiendraient des traces d’excréments



En été 2021, un ancien employé du groupe Alma a lancé une enquête sur les pratiques des producteurs d’eau en France. En juillet 2022, de nombreuses marques d’eaux en bouteille, dont toutes celles de Nestlé, ont été accusées d’utiliser des traitements interdits. Les récents résultats de l’Anses révèlent une contamination généralisée et la présence de micropolluants et de traces d’excréments.

30 % des marques d’eaux en bouteille utilisaient des traitements interdits

L’affaire a débuté en été 2021. Un ancien employé du groupe Alma, connu pour les marques d’eaux en bouteille Cristaline, Chateldon, St-Yorre, a demandé une enquête sur les pratiques des producteurs d’eau en France.

En juillet 2022, nous apprenions que 30 % des marques d’eaux en bouteille utilisaient des traitements interdits. Pour Nestlé, cela représentait la totalité des marques, indiquait l’inspection générale des affaires sociales. Depuis, des découvertes en cascade.

La présence de micropolluants dans les eaux du groupe Nestlé

Une lettre du directeur de l’ARS Occitanie (Agences régionales de santé), Didier Jaffre, a ainsi été adressée à l’Anses en juin 2023 pour prévenir de ces pratiques interdites. Ce dernier confirme la « présence de traitements interdits » au sein de l’usine Nestlé. Il dénonce une « contamination régulière des eaux brutes sur au moins cinq des sept forages », ainsi que « la présence de micropolluants ». Les résultats, rapportés ensuite par l’Anses, et remis au gouvernement en octobre 2023, ont ainsi pointé du doigt la « qualité sanitaire » des eaux du groupe Nestlé.

Les experts de l’Anses sont formels : les normes de qualité n’étant pas conformes et respectées, on ne peut pas « garantir la qualité sanitaire des produits finis ».

Selon les médias Le Monde et Franceinfo, « la contamination des ressources est généralisée ». Ainsi, tous les sites de production sont concernés par ces contaminations microbiologiques, autrement dit les marques Hépar, Vittel et Contrex, mais aussi Perrier.

Des contaminations d’origine fécale et des Pfas

Comme si ce n’était pas suffisant, le rapport de l’Anses ne s’arrête pas là et dénonce d’autres dérives. En effet, des contaminations « d’origine fécale », dans « certaines ressources servant à la production des eaux minérales naturelles » auraient également été décelée dans les eaux Nestlé.

En outre, des contaminants chimiques appelés Pfas, ainsi que des traces de pesticides dépassant le seuil réglementaire pour l’eau minérale naturelle, auraient aussi été retrouvés. Leur concentration dépasserait les 0,1 microgramme par litre pour certains captages réalisés.



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