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cette cabane « habituellement fréquentée » par le petit garçon intrigue


Le hameau du Haut-Vernet s’est retrouvé au centre d’une opération policière inédite. Près de neuf mois se sont écoulés depuis la disparition d’Émile, un enfant âgé seulement de deux ans, dont le sort reste inexpliqué à ce jour. Ce jeudi 28 mars, une mise en situation a été organisée pour tenter de faire avancer l’enquête et de comprendre les événements du 8 juillet dernier, lorsque le petit garçon a été vu pour la dernière fois alors qu’il était sous la surveillance de ses grand-parents. Durant cette journée, les enquêteurs se sont particulièrement intéressés à une cabane dans laquelle Émile avait l’habitude de jouer.

Face aux incertitudes, la confrontation des différentes versions des faits s’est avérée indispensable. Selon le journal La Provence, les enquêteurs ont mis en place un dispositif important, bouclant entièrement le secteur. Ces derniers ont voulu mettre en scène la fin d’après midi du 8 juillet 2023 durant laquelle Émile a été aperçu pour la dernière fois entre 16 h 30 et 18 h 10. Cette démarche visait à vérifier les informations connues par les gendarmes, mais également à trouver d’éventuelles contradictions entre les différents témoignages. 

Disparition d’Émile : les enquêteurs se concentrent sur une cabane, située dans la rue principale, dans laquelle le petit garçon avait l’habitude de jouer

Ce sont notamment les témoignages de quatre personnes qui ont retenu l’attention des autorités. Parmi eux, un individu affirme avoir vu le jeune garçon dans la rue principale vers 16 h 45. D’après lui, celui-ci se serait dirigé vers le lavoir peu de temps avant sa disparition. Un autre témoin, au contraire, prétend avoir observé le petit garçon remontant cette même rue vers 17 h. Le troisième témoignage est celui du grand-père paternel d’Émile qui était occupé à des travaux non loin du lieu où son petit-fils s’est volatilisé. Le dernier témoin entendu par les gendarmes est un berger qui était présent à proximité du lieu de la disparition le jour du drame.

« Cet espace compris entre le haut et le bas de la rue, à proximité d’une cabane habituellement fréquentée par Émile, concentre l’attention des enquêteurs et c’est ici que ces quatre personnages [ont été] positionnés, comme le 8 juillet dernier », précise La Provence. Cette cabane, régulièrement visitée par le petit blondinet, intrigue donc les enquêteurs. Cela dit, ces derniers n’écartent aucun scénarios. Un enlèvement, un accident ou une chute tragique dans un ravin restent autant d’explications possibles.

Émile

crédit photo : TF1 Parmi les vérifications effectuées lors de cette mise en situation, les enquêteurs concentrent leur attention autour d’une cabane fréquentée par Émile.

Les enquêteurs ont convoqué plus d’une vingtaine de personnes pour rejouer la journée de la disparition du petit Émile

Tous les habitants du village, qu’il s’agisse des voisins ou des membres de la famille, ont été convoqués par les gendarmes. En tout, plus d’une vingtaine de personnes ont été réinterrogées lors de cette journée. Chaque témoin a été invité à rejouer précisément, devant les deux juges d’instruction en charge du dossier, ses actions et ses mouvements du 8 juillet dernier.

Grâce à cette mise en situation, les enquêteurs ont examiné chaque récit en espérant déceler un détail qui leur aurait échappé ou qui serait en contradiction avec leur premier élément d’enquête. En tout cas, la mobilisation des habitants du Haut-Vernet montre une volonté commune de trouver des réponses à cette disparition.

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