Cette activité adorée des Français aurait des bénéfices indiscutables sur la santé mentale
Tout est bon pour se sentir mieux et évacuer pression et tension liées à la vie quotidienne. Et à ce titre, certains loisirs sont meilleurs que d’autres. C’est le cas de cette activité qui a des bienfaits sur la santé mentale selon des spécialistes.
C’est ce qu’ont découvert des chercheurs du Département de gastronomie et d’arts culinaires de l’Université de Mersin en Turquie à propos de la cuisine. En effet, se préparer des bons petits plats n’a pas que des avantages pour la santé physique et le porte-monnaie. Cela peut également être bénéfique pour l’esprit.
Des chercheurs ont prouvé que cette activité était bénéfique pour le bien-être
Leur étude a été menée pendant l’épidémie de COVID-19. Elle a été publiée dans la revue spécialisée Frontiers in Psychology, comme l’explique un article paru sur le site Psychologie.com. Et les résultats prouvent que cette activité qui est très prisée des Français permet aux pratiquants de se détendre et de retrouver le sourire.
Initialement, les sujets devaient se rendre en cuisine pour préparer leur repas. Mais ce moment leur permettait également de ressentir « un sentiment d’accomplissement, d’enrichissement et d’acquisition de nouvelles compétences. » Et ils ont été nombreux à expliquer que « cela les avait aidés à surmonter les défis psychologiques du confinement. »
Ce n’est pas la première fois que cette activité fait l’objet d’une étude
Ce n’est pas la première fois que des chercheurs arrivent à prouver le lien entre cuisine et bien-être. En 2022, ce sont des Australiens de l’université Edith Cowan (ECU) à Perth qui ont fait le même constat, comme le révèle un article paru dans Ouest-France. Ils se sont basés sur un échantillon de 657 personnes qui ont suivi des cours de cuisine pendant sept semaines.
À l’issue de ces cours, les participants ont été amenés à remplir un questionnaire avec « pour objectif d’analyser la confiance en soi via l’échelle de Rosenberg, un test psychologique. » Les résultats de leurs réponses ont ensuite été comparés à un groupe test qui n’avait pas participé à l’activité. Et le bilan est sans appel.
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Les bienfaits de cette activité ont été ressentis pendant plusieurs mois
Les personnes qui ont cuisiné ont noté une amélioration notable de leur santé et de leur vitalité. Les effets ont été mesurés jusqu’à six mois après l’arrêt des cours. « L’effet tient davantage à des facteurs comportementaux que proprement nutritionnels. », a tenu à préciser la directrice de l’étude Joanna Rees. C’est donc bien le fait de cuisiner et non la nature des plats préparés qui a eu un impact sur le bien-être.
Les conclusions ont d’ailleurs été confirmées par Anne-Marie Bourrelly, psychanalyste à Paris. « Dès que l’on prend du temps pour s’occuper de soi, cela a un impact sur son bien-être, que ce soit en cuisinant ou en faisant tout autre chose. », a précisé cette spécialiste.