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cet “ennemi” qui pousse les enquêteurs à perquisitionner chez les grands-parents, “Quelque chose à cacher”


La maison a été fouillée de fond en comble. Selon les informations du journal Le Parisien, les gendarmes ont fait une descente dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) afin de procéder à des perquisitions. La maison des grands-parents du petit Émile, disparu, était sur la liste des enquêteurs. 

Après quatre mois d’enquête, le petit Emile, disparu le 8 juillet dernier, lors de ses vacances chez sa grand-mère et son grand-père maternels, reste introuvable. Alors que l’enquête semblait au point mort, les gendarmes ont réalisé, ce mardi 7 novembre, une perquisition de grande ampleur à l’endroit où l’enfant a été vu pour la dernière fois. 

Disparition d’Emile : les gendarmes perquisitionnent à la recherche de traces de sang

D’après les informations de nos confrères, 36 maisons, dans 6 départements français, ont été fouillées. Les personnes visées seraient “susceptibles d’avoir été de près ou de loin en contact avec Émile” ou s’être trouvée à proximité de l’enfant le jour de sa disparition, détaille La Dépêche. Ainsi, habitants du Vernet et du Haut-Vernet, mais aussi des vacanciers de passage ont été perquisitionnés. 

La maison de la famille d’Émile a, elle aussi, été ciblée par les enquêteurs. Ces derniers recherchaient d’éventuelles traces de sang dans la demeure, mais aussi dans les véhicules. Cependant, aucun élément n’aurait été découvert, rapporte France Info ce mercredi 8 novembre. Malgré tout, ces recherches auront permis “de fermer les portes au fur et à mesure” de l’enquête, explique Jacques-Charles Fombonne à nos confrères. 

Emile, 2 ans et demi, disparu dans le Haut-Vernet : cet « ennemi » des gendarmes dans l’affaire

L’ancien commandant de la section de recherches du centre d’Orléans et ancien commandant du centre national de formation à la police judiciaire de la gendarmerie a toutefois émis une retenue sur le temps entre la disparition d’Émile et les perquisitions. “Le temps qui passe est toujours l’ennemi des enquêteurs”. Un ennemi qui a poussé les gendarmes à agir.

Je pense que c’est pour ça que les gendarmes ont ‘tapé’ leurs perquisitions en même temps pour éviter que si quelqu’un a quelque chose à cacher, il ne soit pas alerté par les premiers actes d’une vague nouvelle de perquisitions”, a indiqué l’ex-commandant Jacques-Charles Fombonne. 

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Où en est l’enquête sur la disparition d’Emile ?

Pour l’heure, les enquêteurs poursuivent leurs investigations, dans l’espoir “d’avoir des renseignements nouveaux qui donnent une nouvelle orientation ou qui, au contraire, (les) ramènent sur un suspect”, a fait savoir le militaire. Une autre perquisition a retenu l’attention, celle d’un des témoins présents, au Vernet, lors de la disparition du petit Émile, âgé de 2 ans et demi. Pour l’heure, aucune information n’a été donnée à ce sujet.

Les enquêteurs connaissent mieux désormais les personnes qui étaient sur place, d’où ces perquisitions dans des lieux très éloignés du Haut-Vernet”, ajoute Jacques-Charles Fombonne. La vérité derrière la disparition d’Émile pourrait enfin éclater, près de quatre mois après cette mystérieuse évaporation, une fin d’après-midi ensoleillée. 





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