ces mystérieux ossements découverts près de son corps
De nouveaux ossements ont été découverts. Plus d’une semaine après la découverte du crâne du petit Emile, 2 ans et demi, par une randonneuse à quelques centaines de mètres du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), c’est un nouvel élément qui vient d’être retrouvé. Ce mercredi 3 avril, les fouilles ont permis de déterrer un nouvel ossement, appartenant vraisemblablement au petit garçon. Toutefois, ce ne sont pas les seuls os retrouvés ce jour-là.
Suite à la découverte du crâne du petit Emile, le 30 mars dernier, près du lieu où il a été vu pour la dernière fois, le 8 juillet 2023, les gendarmes ont trouvé un “petit bout d’os appartenant à Emile” a confirmé le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. De quoi permettre de nouvelles analyses et tenter une nouvelle fois de découvrir la vérité sur les causes de la mort du garçonnet.
Mort d’Emile, 2 ans et demi : ces ossements retrouvés près de son corps qui ne sont pas à lui
Si ce nouvel échantillon du squelette du petit Emile ne permet pas encore de savoir avec certitude les circonstances et le jour du décès de l’enfant, d’autres indices pourraient aider à venir à bout de ce mystère. Ainsi, d’après BFMTV, une dent a également été retrouvée “dans la même zone que les vêtements, en contrebas du crâne”. Elle aussi est en cours d’analyse. Parallèlement à cette découverte, d’autres ossements ont été retrouvés par les gendarmes tout près des os de l’enfant, rapporte Midi Libre.
Non loin du “petit bout d’os” d’Emile, les enquêteurs ont découvert d’autres ossements. Certainement des os de chevreuils, précisent nos confrères. Une découverte qui pourrait laisser sous-entendre que les ossements du petit garçon se trouvaient dans le périmètre dans lequel se nourrit un animal sauvage. Une hypothèse qui fait écho aux premières analyses du crâne d’Emile qui ont révélé des traces de “morsures animales”. Mais alors, l’enfant a-t-il pu être victime d’un animal sauvage ? Ou, plus probable, a-t-il été victime de charognards ?
crédit photo : DR Ces ossements qui n’appartiennent pas à l’enfant retrouvés près du corps du petit Emile.
Disparition d’Emile dans le Haut-Vernet : cette hypothèse qui ressurgi après la découverte du crâne et des os du petit garçon
“Les premières analyses du crâne ont permis de relever les informations suivantes : le crâne présente de petites fractures et des fissures post-mortem. Aucun traumatisme ante mortem n’a été observé”, avait expliqué le procureur de la République lors de sa première conférence de presse, le 2 avril dernier. “Le crâne présente des traces de morsures, probablement causées par un ou des animaux”, notait-il. Peut-on alors en déduire un scénario ? Pas vraiment à en croire les autorités.
“Entre la chute, l’homicide involontaire et le meurtre, on ne peut toujours pas privilégier une hypothèse plutôt qu’une autre”, avait insisté Jean-Luc Blachon. D’autant que les ossements et indices retrouvés ont été découverts près d’un ruisseau avec une “très forte déclivité” de près de 30 %. Il est donc impossible d’affirmer que les restes du petit Emile ont été “ramenés par une personne humaine, un animal, ou bien les conditions météo”.
Mort d’Emile : cette décision prise par le maire du Vernet, François Balique après la macabre découverte
Les recherches se poursuivent pour mettre la main sur de nouveaux indices. Une dizaine de militaires sont chargés de ratisser la zone près du hameau du Haut-Vernet. En revanche, les effectifs se sont réduits. En effet, les experts de l’IRCGN et les équipes cynophiles ont quitté les lieux. Néanmoins, leur retour sur le terrain n’est pas exclu, d’après nos confrères de BFMTV.
crédit photo : DR Après la découverte du crâne et du « petit bout d’os » du petit Emile, où en est l’enquête ?
Tant que les enquêteurs fouillent les lieux, la zone du Haut-Vernet a été bouclée. Le maire du Vernet, François Balique, a, quant à lui, prit un arrêté municipal pour interdire l’accès du village jusqu’au 15 avril prochain inclus. Une décision qui permet aux gendarmes de mener leurs investigations sans gêne, ni interférence.
