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Ces 5 signes sont caractéristiques d’un traumatisme de l’attachement non traité, selon cette psychologue


Nombreuses sont les personnes qui souffrent à l’âge adulte de comportements inadaptés ou de symptômes inexpliqués. Ils ont beau voir des spécialistes, effectuer des examens en tout genre, rien ne semble résoudre leur problème. Et si tous ces maux étaient liés à un traumatisme de l’attachement vécu dans l’enfance qui n’a jamais été repéré ? Dans le magazine spécialisé américain, Psychology Today, la docteure en psychologie Annie Tanasurgarn a livré les cinq signes principaux permettant de reconnaître ce traumatisme ancien

Pour commencer, il est important de définir ce qu’est le traumatisme de l’attachement. Cette théorie développée à l’origine par le docteur en psychiatrie John Bowlby et la psychologue Mary Ainsworth a démontré que les premières relations d’un enfant jouaient un rôle primordial dans son développement et s’avéraient même cruciales dans ses interactions à l’âge adulte.

Un traumatisme de l’attachement non soigné entraîne des comportements distincts à l’âge adulte

Une enfance marquée par l’instabilité, la maltraitance, les abus, les séparations ou même de la négligence aura des répercussions comportementales importantes, comme l’anxiété, des difficultés relationnelles, des troubles de l’humeur et une mauvaise estime de soi. Outre les conséquences mentales, l’impact peut aussi se traduire physiquement.

C’est le cas avec les douleurs chroniques. Des études menées sur le sujet tendent à prouver un lien avec un traumatisme de l’attachement. Des violences physiques subies dans l’enfance pourraient être à l’origine de différents troubles vécus de nombreuses années plus tard comme les maux de tête, les insomnies, les problèmes de dos, les troubles gastriques ou encore la fatigue chronique.

Les individus victimes de ce traumatisme souffrent de problèmes psychologiques et d’addictions en tout genre

Les personnes ayant souffert d’un traumatisme de l’attachement sont souvent atteintes de problèmes psychologiques plus ou moins sévères. L’intensité varie d’un individu à l’autre, mais on retrouve à peu près les mêmes symptômes : comportement obsessionnel-compulsif, dépression, anxiété ou encore l’impossibilité de gérer sa colère. Les victimes de ces troubles tombent aussi plus facilement dans la consommation de drogue et d’alcool pour échapper à leur douleur mentale.

Ces expériences douloureuses vécues dans l’enfance peuvent aussi mener à un phénomène appelé l’autosabotage. Cela désigne les personnes qui entravent volontairement ou non leur bien-être, leur relation ou même leur carrière professionnelle, généralement par crainte de l’abandon. Un comportement autodestructeur très difficile à détecter. Il est présent depuis si longtemps dans le mental et les habitudes des individus qu’il peut être confondu avec un trait de caractère.

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Les personnes touchées par un traumatisme de l’attachement cherchent à fuir leur souvenir d’enfance par tous les moyens

Les personnes victimes de mauvais traitement peuvent aussi chercher à se protéger en évitant ou en fuyant leur souvenir. Ce blocage des traumatismes fait encore plus de dégâts sur le long terme puisque les individus iront toujours plus loin dans cette fuite en avant sans fin. Ils trouveront une échappatoire dans une addiction comme la drogue, l’alcool, le sport, le **** ou même le travail.

Le dernier signe qui peut indiquer un traumatisme de l’attachement non soigné est le besoin excessif de contrôle à l’âge adulte. Si durant l’enfance, les personnes ont été soumises à beaucoup d’autorité et à des exigences très élevées ou au contraire, ont été totalement délaissées, ces dernières auront tendance à contrôler leur environnement afin de réduire leur anxiété ou leur peur.





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