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Certains aliments pourraient combattre un cancer déjà installé : voici lesquels



Les fibres sont indispensables sur notre santé. Or, notre consommation journalière est d’environ 20g pour les hommes et 18g pour les femmes, alors que les recommandations de l’Anses sont de 30g par jour. Elles font partie de la famille des glucides. Mais, contrairement à l’amidon ou au sucre, les fibres sont des sucres complexes qui ne sont ni digérés ni absorbés par le corps.

Il est recommandé d’augmenter la part de fibre pour réguler la glycémie (et ainsi réduire le risque de diabète de type 2), mais aussi pour perdre du poids, favoriser la satiété et améliorer le transit intestinal. On retrouve les fibres de façon abondante dans les bananes, pommes, poires, framboises, figues, nectarines, artichauts, épinards, haricots verts, brocolis, chou-fleur, lentilles, fèves, pois-chiches, haricots blancs et aussi dans les produits céréaliers comme l’avoine, le seigle, le quinoa, le riz complet et le pain complet.

Les vertus anticancer des fibres sont déjà bien connues. Une nouvelle étude va plus loin et démontre que les aliments riches en fibres peuvent aussi s’avérer utile pour combattre un cancer diagnostiqué. Elles n’auraient ainsi pas un seul rôle préventif mais curatif.

« Les bactéries qui vivent dans nos intestins mangent ce que nous mangeons »

« L’immunothérapie est souvent un traitement assez bien toléré, a déclaré Brendan Guercio, MD, professeur adjoint d’hématologie/oncologie au Wilmot Cancer Institute de l’UR Medicine, auteur de l’étude publiée au sein du Journal of Clinical Oncology. Et quand cela fonctionne, cela peut aider à contrôler le cancer pendant une longue période. Mais cela ne fonctionne pas pour tout le monde et nous ne sommes pas toujours capables de prédire pour qui cela fonctionnera ».

Le rôle de l’immunothérapie est d’entraîner le système immunitaire à combattre le cancer. Et il se trouve que le système immunitaire est fortement influencé par les « bonnes » bactéries qui vivent dans l’intestin. Plusieurs études antérieures montrent que les bactéries intestinales influencent la façon dont les patients répondent à l’immunothérapie, et une étude portant sur des patients atteints de mélanome (cancer de la peau) a révélé que ceux qui déclaraient consommer plus de fibres répondaient mieux à l’immunothérapie.

« Comme vous pouvez l’imaginer, les bactéries qui vivent dans nos intestins mangent ce que nous mangeons, a déclaré le Dr Guercio. Leur donner les types de nutriments dont ils ont besoin pour bien fonctionner pourrait avoir un effet sur le système immunitaire puisqu’ils interagissent avec le système immunitaire ».

Spécialiste des cancers des voies génito-urinaires, le Dr Guercio a voulu savoir si les fibres pouvaient améliorer la réponse des patients touchés par un cancer de la vessie ou du rein.

L’étude a montré une tendance semblable à celle observée chez les patients soignés par le mélanome, mais chez des malades touchés par le carcinome rénal (CCR), un type de cancer du rein. Le chercheur ajoute toutefois que des études plus profondes sont nécessaires.

Il ne s’agit pas de remplacer les traitements par un régime alimentaire, loin de là. Mais de les compléter.

« Même si nous essayons de savoir si ce régime alimentaire est utile aux patients, les thérapies standard restent très très importantes. Nous essayons simplement de trouver comment rendre ces thérapies encore plus efficaces », a-t-il conclu.



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