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Célestin Bedzigui qualifie de « violation impardonnable » la sortie de Maurice Kamto à l’égard du Pr Hubert Mono Ndjana


Célestin Bedzigui répond avec véhémence à Maurice Kamto. Le président du MRC a accusé le Pr Hubert Mono Ndjana d’avoir mis ses talents philosophiques au service d’une mauvaise cause.

La disparition du Pr. Hubert Mono Ndjana, penseur, écrivain, universitaire a poussé Maurice Kamto a faire une sortie sous forme d’hommage.

Le leader du MRC n’a pas que dit du bien à l’endroit de l’illustre disparu. Pour Maurice Kamto, le Pr. Mono Ndjana « fut une intelligence vive traversée de fulgurances ». Il respecte « son inlassable effort de penser ». Cependant, l’opposant « regrette qu’une telle vivacité intellectuelle fût mise au service d’une mauvaise cause ».

Une sortie mal appréciée au sein de l’opinion publique et dans les milieux politiques.

Sa Majesté Célestin Bedzigui, président du Parti de l’Alliance Libérale (PAL), a fustigé les propos de Maurice Kamto, évoquant une violation impardonnable d’un usage universellement établi et de nos traditions bantous qui veulent que l’on n’écrit sur une personne décédée qu’en termes d’éloges.

Comme tout intellectuel, le mot de  » tropisme ethno-idealogique » utilisé par Maurice Kamto dans une libelle de lui évoquant la mémoire du Professeur Mono Ndjana est une violation impardonnable d’un usage universellement établi et de nos traditions bantous qui veulent que l’ on n’ écrit sur une personne décédée qu’en terme d’ éloges. La décence de tous ceux qui se savent intellectuels et sont reconnus comme tels interdit tout propos à charge sur un mort en raison de ce que la personne mise en cause ne peut répliquer parce que silencieuse à jamais, au delà de la lâcheté d’ un tel acte.

Par ailleurs, on ne parle pas d’ethnie dans un propos politique, comme hier Maurice Kamto l’ a fait devant le Conseil Constitutionnel et aujourd’hui récidive en crachant sur la tombe de Mono Ndjana, ce grand maître de la philosophie, matière dont Maurice Kamto aurait gagné à s’approprier la hauteur d’esprit pour s’épargner la grave carence intellectuelle qu’ il affiche aujourdhui en profanant un monument.

En étalant un complexe obsessionnel de la tribu qui frise la pathologie de la projection sur autrui bien connue en psychiatrie, Maurice Kamto n’ a pas raté l’occasion d’afficher un tribalisme dans lequel les Camerounais isolent chaque jour davantage son image et sa figure.

Il est à craindre que son propos abusif sur Mono Ndjana ne contribue définitivement à ce que les esprits qui voient appelleraient sa « deuxième mort politique »… Et cela ne peut qu’être déploré

Sa Majesté Célestin Bedzigui





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