Ce trait de caractère souvent mal interprété témoigne en réalité d’un QI supérieur à la moyenne, selon cette nouvelle étude
De façon étrange, lorsque vous discutez avec vos collègues, tous leurs enfants semblent dotés d’une formidable intelligence. Et pour cause, grâce à la talentueuse Audrey Fleurot, héroïne de la série HPI sur TF1, de nombreux psychologues amateurs se pensent à même de diagnostiquer un haut potentiel intellectuel.
Or, les individus dotés de quotients intellectuels dépassant la barre des 130, alors que la moyenne se situe aux alentours de 100, ne courent pas les rues. En France, ils représenteraient environ 2,3 % de la population.
Cette habitude caractérise les individus dotés d’un QI supérieur à la moyenne
Audrey Pitet, psychologue clinicienne interrogée par les Dernières Nouvelles d’Alsace, indique que cette intelligence peut se caractériser chez un individu par une hypersensibilité, une révolte contre l’injustice, un manque de confiance en soi ou encore une hyperactivité du cerveau. « Les personnes à haut potentiel intellectuel ressentent énormément de pression du fait de leur QI élevé, une pression négative qui impacte négativement leur estime de soi », ajoute-t-elle.
Une autre particularité du HPI est son goût prononcé pour la solitude. En effet, son état d’anxiété général le pousse parfois à s’isoler, voire à se retirer complètement du monde.
#HPI sera de retour pour une saison 4. 🥳🥳
En attendant, on vous propose de voir ou revoir les premiers épisodes chaque jeudi à 21:10 sur TF1 et @MYTF1. 👀 pic.twitter.com/u58sUed3X7
— TF1 (@TF1) July 6, 2023
Le lien entre goût pour la solitude et QI élevé
C’est ce que révèle une étude récemment parue dans le British Journal of Psychology. Menée auprès de 15.000 jeunes de 18 à 28 ans, elle met en lumière une corrélation entre les personnes au quotient intellectuel élevé et celles qui désertent volontairement toute rencontre informelle.
Satoshi Kanazawa et Norman Li, les universitaires à l’origine de ces recherches, avancent que « les personnes au QI élevé semblent moins demandeuses de lien social, moins vouées à l’interaction, du moins à outrance, et recherchent davantage des situations de vie leur permettant la solitude. » Au quotidien, elles trouveraient davantage de plaisir dans les activités solo et ne s’infligeraient des réunions à plusieurs qu’en cas d’extrême nécessité. Pour ce qui est de leur environnement, les plus intelligents d’entre nous fuiraient les grandes métropoles, préférant la campagne ou les villes moyennes.
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Des enfants dotés d’un QI élevé victimes de harcèlement scolaire
Par ailleurs, cette solitude choisie ne les ferait aucunement souffrir. Particulièrement indépendants, les individus aux QI sur-développés se suffiraient presque à eux-mêmes.
Cet attrait pour une solitude qu’ils nous prient de ne pas venir perturber trouverait son origine dans la petite enfance. Souvent victimes de harcèlement scolaire, les HPI sont nombreux à avoir vécu leur scolarité en marge de leurs camarades. Au fil des années, cette mise à l’écart par les autres enfants contribuerait au développement d’une personnalité autonome et solitaire. Et puis, le profond besoin de créer qui les anime peut également les marginaliser.
