Ce régime « miracle » réduirait considérablement les risques de développer un Alzheimer, selon cette nouvelle étude

Des chercheurs ont établi un lien entre les aliments transformés, en particulier la charcuterie et les mets à base de viande, et la maladie d’Alzheimer. Les résultats, publiés dans le Journal of Alzheimer’s Disease, sont le fruit d’une analyse des habitudes alimentaires de 438 Australiens, dont 108 étaient atteints par la maladie. Cette recherche révolutionnaire, s’appuyant sur près de 20 ans de données recueillies par l’Australian Imaging Biomarker and Lifestyle Study of Aging, révèle ainsi une corrélation inattendue.

Les patients atteints de la maladie d’Alzheimer avaient une préférence marquée pour les mets transformés comme les tourtes à la viande, les saucisses, le jambon, les pizzas et les hamburgers. En revanche, leur consommation de fruits et légumes frais tels que les oranges, les fraises, les avocats, les poivrons, les concombres, les carottes, les choux et les épinards était nettement moins importante. Une découverte qui soulève des questions sur les liens entre l’alimentation et la santé cognitive.

Un lien entre une alimentation saine et la maladie d’Alzheimer 

Tahera Ahmed, le cerveau derrière cette étude, a lancé un appel dans un communiqué, espérant que ces résultats serviraient de réveil pour les jeunes, les incitant à adopter un régime alimentaire plus sain dès maintenant pour protéger leur précieux cerveau à l’avenir. « Le développement de la maladie d’Alzheimer dans le cerveau commence à l’âge moyen et ses effets peuvent être attribués à un mode de vie incontrôlé dès le plus jeune âge. », a-t-elle indiqué.

Cette étude renforce l’idée selon laquelle agir sur des facteurs de risque modifiables, comme l’alimentation et le sommeil, peut jouer un rôle crucial dans la prévention de la maladie d’Alzheimer. Des preuves antérieures ont déjà suggéré que des régimes sains tels que le régime méditerranéen ou le régime cétogène pourraient servir de rempart. En d’autres termes, nos choix de vie aujourd’hui peuvent façonner notre santé cérébrale pour demain.

crédit photo : Shutterstock Repas équilibré

Un régime alimentaire spécifique pour prévenir la maladie d’Alzheimer 

Une étude de l’Université de Milan a, elle aussi, mis en évidence l’impact positif d’une alimentation saine sur la préservation de la mémoire. Publiée dans le Journal Aging Clinical and Experimental Research, cette recherche suggère que certains régimes pourraient renforcer notre capacité à lutter contre des maladies comme Alzheimer. Opter pour une alimentation équilibrée pourrait ainsi contribuer à améliorer notre bien-être général et notre fonctionnement cognitif.

L’étude a révélé que le régime méditerranéen pourrait être un allié inattendu. En scrutant les habitudes alimentaires de plus de 65 000 individus âgés de plus de 60 ans, les chercheurs ont découvert un lien prometteur entre ce régime et une réduction du risque de démence. L’objectif ? Miser sur une abondance de fruits, légumes, protéines maigres et huile d’olive, tout en évitant les aliments ultra-transformés.

L’avis des chercheurs sur les ingrédients à mettre au menu pour faire face à la maladie d’Alzheimer 

Autre donnée à retenir : c’est notre mode de vie occidental qui nous prédisposerait majoritairement à développer la démence. « Les régimes à base de plantes, comme le régime méditerranéen et les régimes traditionnels de la Chine, du Japon et de l’Inde, réduisent le risque, surtout lorsqu’ils sont comparés au régime occidental. », a indiqué le communiqué. Ces régimes sont particulièrement riches en « composés bioactifs », tels que les oméga-3, la vitamine D, les flavonoïdes ou encore les caroténoïdes.

crédit photo : Shutterstock Des ingrédients bons pour la santé

Ce qu’il faut privilégier ? « Un régime alimentaire qui met l’accent sur les fruits, les légumes, les légumineuses, les noix, les céréales complètes et… qui néglige la viande, en particulier la viande rouge, les graisses saturées et les aliments ultra-transformés est associé à un risque plus faible de maladie d’Alzheimer. […] On sait que les habitudes alimentaires et le mode de vie associés à un risque plus élevé de maladie d’Alzheimer affectent la constellation de mécanismes considérés comme augmentant le risque. », a confié Edward Giovannucci, professeur à l’Université d’Harvard, ainsi que l’a rapporté Marie Claire.