Ce métier jugé « peu attirant » rapporte jusqu’à 4 500 euros par mois et embauche à tour de bras mais les Français s’y refusent

Si le chômage est en nette diminution depuis quelques années, ils sont encore nombreux à chercher un emploi. Et certains Français feraient bien de se pencher sur ce métier déserté par beaucoup. Il permet de gagner un sacré salaire après quelques années d’expérience.

Cette profession, c’est celle de thanatopracteur ou thanatopractrice. Il s’agit d’un « professionnel qui intervient sur le corps des défunts dans le cadre des services funéraires« , comme le détaille la fiche consacrée au métier sur Hellowork. Et les missions sont diverses pour cette profession plutôt « particulière ».

Il s’agit d’un métier un peu « particulier » pour beaucoup de Français

Il s’agit notamment de procéder aux techniques d’embaumement permettant de stopper la dégradation du corps. Le thanatopracteur va ainsi déshabiller, désinfecter et nettoyer le corps du défunt. Il introduit ensuite dans les artères une solution à base de formol pour conserver la dépouille et empêcher l’évolution bactérienne.

Mais ses fonctions ne s’arrêtent pas là puisqu’il va rendre le défunt présentable pour qu’il puisse être exposé dans le salon funéraire. Il va donc l’habiller et le maquiller pour « offrir une dernière belle image des personnes » décédées. C’est un métier qui est au cœur des services funèbres.

Le salaire peut vite grimper

Il va sans dire que ce métier étant directement en lien avec la mort, il attire peu de candidats. Cependant, les conditions méritent de s’y pencher. Il n’existe pas de grille de salaires spécifique. La rémunération est très variable et peut aller du SMIC à 4 500 euros mensuels, soit un maximum de 54 000 euros par an.

Les meilleurs émoluments sont réservés aux thanatopracteurs qui justifient de plusieurs années d’expérience et maîtrisent parfois certaines techniques. Ils exercent généralement en tant que salariés d’un salon funéraire, mais des postes sont également à pourvoir dans la fonction publique avec un statut de fonctionnaire. Et c’est en travaillant en tant qu’indépendant que les rémunérations sont les plus attractives.

Dans le laboratoire de #thanatopraxie qui frappe l’imaginaire se déroule l’une des étapes les plus importantes du deuil : l’embaumement. ⚰️https://t.co/0nVLbEQcDc

— L’Itinéraire (@LItineraire) November 13, 2023

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Un diplôme est obligatoire pour exercer ce métier

Pour accéder à ce métier, nul besoin d’avoir fait des études de médecine. Il faut néanmoins disposer d’un diplôme national obligatoire. La formation est accessible avec le baccalauréat. Elle dure deux ans et permet d’obtenir un DUT, diplôme technique universitaire de thanatopraxie, encadré par le Ministère des Solidarités et de la Santé.

Si le métier est souvent jugé « peu attirant » par de nombreux Français, il est en revanche valorisant puisqu’il permet d’aider les personnes dans leur deuil. Néanmoins, les âmes sensibles feraient mieux de s’abstenir. Tout le monde n’est pas à même de supporter les situations difficiles que les thanatopracteurs rencontrent au quotidien.