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ce grand changement prévu pour 2024 va faire grincer des dents plus d’un salarié


Il y a ceux qui pourraient, mais qui n’osent pas, et d’autres qui abusent parfois du droit de se mettre en arrêt maladie. Le Baromètre annuel Absentéisme de Malakoff Humanis 2022 révèle que le nombre de salariés arrêtés est supérieur à 40% chaque année depuis 2016. Parmi les absences à leurs postes les plus notables, il y a celles des mères de famille célibataires et celles des jeunes.

42% des salariés se sont vu prescrire un arrêt maladie en 2022. Hors Covid, le classement des motifs d’arrêt maladie reste plus ou moins inchangé depuis 2016.

8,8 millions d’arrêts maladie décomptés pour l’année 2023

Si les maladies ordinaires, dites « de saison », demeurent la première cause d’arrêt, les troubles psychologiques, eux, constituent le motif principal des longs arrêts. Cette dégradation de la santé mentale des travailleurs est observée en premier lieu chez les moins de 30 ans et les managers. 

Du reste, cette augmentation constante du nombre d’arrêts maladie ne préoccupe pas seulement les chefs d’entreprise. Avec 8,8 millions d’arrêts décomptés pour un coût de 16 milliards d’euros, contre 6,4 millions d’arrêts il y a dix ans, l’exécutif commence à tirer la sonnette d’alarme.

La durée des arrêts prescrits en téléconsultation limitée à trois jours

Lundi 4 décembre était adopté le budget de la sécurité sociale pour l’année 2024. Également au programme de ce texte, une mesure qui devrait compliquer la vie de quelque six millions de Français sans médecin traitant. En effet, d’ici peu, les prescriptions d’arrêts maladie via les plateformes de consultation en ligne seront considérablement limitées.

« La prescription d’un arrêt plus long [nécessite] un examen physique pour s’assurer que l’état de santé de l’assuré ne risque pas de s’aggraver », faisait valoir le gouvernement dans un dossier de presse présenté en septembre. L’exécutif entend ainsi réduire à trois jours la durée des arrêts prescrits lors de téléconsultations.

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La vidéotransmission sera désormais obligatoire

À noter, certaines exceptions sont prévues en cas de prescription ou renouvellement par le médecin traitant, notamment, ou encore si impossibilité de se rendre à une consultation il y a. Le patient devra alors être en mesure d’en justifier.

La loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024 prévoit aussi l’obligation de vidéotransmission pour permettre le remboursement d’une prescription d’arrêt par l’Assurance maladie. « Certaines plates-formes en ligne permettent aujourd’hui de prescrire aux patients des produits, prestations et actes, pris en charge par l’assurance maladie obligatoire, après des réponses données à un simple questionnaire ou par un outil de conversation en ligne (chat, SMS) sans que le patient n’ait été vu par un professionnel de santé par vidéotransmission ni eu contact téléphonique avec ce dernier garantissant la qualité de la prise en charge », peut-on notamment lire.





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