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ce célèbre groupe français s’apprête à reprendre la marque de mode


Kookaï rejoint ses comparses qui ont mis la clé sous la porte. Depuis plusieurs mois, de grandes enseignes réputées ne peuvent plus joindre les deux bouts. Alors, l’inévitable se produit : c’est le redressement judiciaire. L’occasion parfaite pour d’autres grands groupes de racheter les magasins à prix cassé.

Kookaï met la clé sous la porte

Voilà que c’est la marque de prêt-à-porter Kookaï qui paye le prix fort. En effet, elle fait partie des très nombreuses victimes de la crise. Eh oui, la pandémie n’a pas uniquement tué des gens, mais aussi des marques établies depuis bien longtemps. Une bien mauvaise nouvelle, qui fait les bonnes affaires d’autres géants.

Kookaï a été lancée en France en 1983. Bien établie, elle comptait son lot d’adeptes, qui shoppaient régulièrement dans les magasins de l’enseigne. Mais en 2017, la marque a été rachetée par un Australien : Rob Cromb. Celui-ci a, comme tout nouveau patron, fait évoluer la ligne vestimentaire pour qu’elle convienne à ses attentes.

Une ligne vestimentaire bien différente

Malheureusement pour lui, les Australiennes et les Françaises n’ont pas du tout les mêmes goûts en matière de mode. Pour les habitantes de l’Hexagone, les robes sont devenues trop courtes et les décolletés trop plongeants. Alors, forcément, la pandémie n’a fait qu’achever un bateau qui coulait déjà. Inflation, hausse des coûts de production, loyers, salaires, concurrence et fast fashion y ont mis leur grain, et voilà le résultat.

Ce redressement judiciaire est une véritable aubaine pour une autre enseigne : Antonelle-Un jour ailleurs. Effectivement, le groupe a décidé de racheter Kookaï ! Selon les informations du Parisien, ils ont remporté les enchères. “Face à six autres concurrents, c’est à Antonelle que le juge a cédé la marque Kookaï, qui était à la recherche d’un repreneur depuis le 15 septembre 2023”, indique le journal.

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Sept offres ont été faites pour récupérer Kookaï

On peut ensuite lire : “Le groupe a présenté l’offre la plus favorable pour l’entreprise. Il reprend 16 magasins, 17 corners, et préserve également 70 emplois.Après des mois de négociations, le verdict a enfin été communiqué. En effet, cela faisait depuis février que l’enseigne était en redressement judiciaire.

Toujours selon Le Parisien, le tribunal de commerce de Paris a jugé en septembre “que la trésorerie de la société était insuffisante pour financer le plan de continuation”. Ainsi, le rachat a été mis en route. Le 15 novembre dernier, sept candidats avaient mis leurs offres sur la table. Enfin, les salariés ont découvert la réponse.

En tout, c’étaient 170 membres du personnel qui angoissaient pour leur emploi. Si l’on calcule, cela signifie que moins de la moitié pourra continuer à travailler, mais plus pour Kookaï. L’enseigne, présente en Espagne, en Suisse, aux États-Unis, en Australie et en France, avait pourtant fait un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros l’année dernière… À voir si le repreneur peut refaire grimper ce montant afin de sécuriser les emplois et les magasins. Affaire à suivre, donc.





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