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Camrail impose une caution pour les arrêts spéciaux : une mesure pour garantir la ponctualité du Train Express


À partir du 1er février 2024, les demandes d’arrêts spéciaux pour le train express seront soumises à une caution par la Cameroon Railways (Camrail), l’entreprise concessionnaire du réseau ferroviaire au Cameroun. Cette décision, en application des recommandations du Comité de transport voyageurs, vise à assurer la ponctualité du service.

Selon un avis public signé par le directeur général de Camrail, Pascal Miny, les demandes d’autorisations d’arrêts spéciaux dans une gare autre que l’une des cinq gares intermédiaires du Train Express (Edéa, Messondo, Eseka, Makak, et Ngoumou) nécessiteront désormais le paiement d’une caution non remboursable de 150 000 Fcfa.

Cette caution s’applique aux arrêts spéciaux, des pauses non planifiées du train. Les trains voyageurs 185 et 186 de la Camrail sur le tronçon Yaoundé-Douala sont concernés par cette mesure gouvernementale, qui a pour objectif de limiter les arrêts fantaisistes et d’assurer la fluidité du trafic ferroviaire.

Auparavant, les voyageurs des sites non équipés d’arrêts homologués par le ministère des Transports devaient adresser une demande d’autorisation au ministre des Transports, puis au DG de Camrail pour validation. Cependant, avec l’augmentation du trafic ferroviaire, ces arrêts spéciaux ont entraîné des retards significatifs.

La nouvelle mesure, imposant une caution de 150 000 Fcfa, vise à dissuader les arrêts excessifs qui perturbent la circulation du Train Express. Camrail, engagé dans le développement du secteur ferroviaire au Cameroun, cherche ainsi à garantir la régularité de son service et à minimiser les interruptions causées par des arrêts non essentiels.

L’annonce intervient alors que Camrail a récemment déclaré avoir investi 288 milliards de Fcfa dans les infrastructures ferroviaires au cours des 24 dernières années. L’entreprise prévoit également d’accueillir le 3e congrès africain sur le numérique ferroviaire en mai 2024, mettant en avant le rôle du numérique dans le renforcement de la chaîne de valeur ferroviaire.





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