Cameroun : voici le militaire qui a mis en déroute No Pity (vidéo)
• Plusieurs éléments de No Pity ont été neutralisés
• Un important stock d’armes a été saisi
• Voici le cerveau de l’opération
Le retour en force annoncé par le combattant sécessionniste No Pity semble difficile pour ce dernier. Après les propagandes organisées dans plusieurs villages du Nord-Ouest pour narguer les autorités militaires camerounaises, le « général » amazonien et ses éléments essuient depuis quelques jours tirs nourris des soldats camerounais. La journée de vendredi a été particulièrement éprouvante pour ce groupe armé qui a perdu plusieurs hommes et d’importants équipements. L’assaut lancé à Bambalang près du Noun dans la région du Nord-Ouest a été un succès pour les militaires. Les hommes au front après avoir mis en déroute No Pity ont filmé son armement et ses moyens de déplacement abandonnés sur le champ de guerre.
« No Pity et sa bande sont actuellement sur la lisière Bambalang – Noun dans une rivière du côté de l’antenne orange a Bambalang. Il a de nouveau une pirogue pour le permettre de s’échapper via les eaux si les forces en face ont une puissance de feu supérieure à la sienne. Son triangle d’action actuel est Bambalang – Noun – Ndop… », écrivait Klein Reporter dans une publication il y a quelques jours.
L’armée camerounaise glane de plus en plus de victoires face aux groupes armés séparatistes qui sévissent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun depuis 2017. En 20 janvier 2022 à Bui dans le nord-ouest, le combattant ambazonien, général autoproclamé Ebube a été tué lors des affrontements avec des soldats du BIR.
Au cours de cette opération, plusieurs armes et matériels de guerre ont été saisis par l’armée camerounaise.
L’armée camerounaise a infligé cette perte aux Ambazoniens lorsque le seigneur de guerre déclaré mort No Pity refait surface et menace à nouveau le régime de Yaoundé.
Les Amba Boys se sont opposés à l’organisation de la 33è édition de la CAN sur leur territoire. Ils ont proféré plusieurs menaces contre les équipes du groupe F à Limbe. Les nombreuses fusillades et tueries de civils au cours de ce match n’ont pas empêché les habitants de Limbé d’affluer vers le stade.
