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« bouleversé », Pierre Richard rétropédale, « Sincèrement désolé »


Marche arrière toute pour certains signataires de la fameuse tribune de soutien à Gérard Depardieu. Fréquentations de l’auteur du manifeste ou mauvaise interprétation de celui-ci, une partie de ces 56 artistes conspués sur les réseaux sociaux pour avoir associé leurs noms à celui comédien dans la tourmente tentent justement de justifier leur « erreur » sur ces derniers.

Mardi 26 décembre, Benoît Poelvoorde, Nathalie Baye, Jacques Dutronc, Charlotte Rampling ou encore Yvan Attal, pour ne citer qu’eux, dénonçaient dans les colonnes du Figaro le procès médiatique intenté contre celui qui est visé par trois plaintes pour violences sexuelles. Ils disaient alors ne pas supporter « ce torrent de haine qui se déverse sur sa personne, sans nuances, dans l’amalgame le plus complet et au mépris d’une présomption d’innocence dont il aurait bénéficié, comme tout un chacun, s’il n’était pas le géant du cinéma qu’il est. »

Les soutiens de Gérard Depardieu rétropédalent un par un

Parmi ceux dont la signature a coûté plus cher qu’un tag et quelques tweets acides : Pierre Richard. Et pour cause, suite à la publication de la tribune de la discorde, l’inoubliable Grand Blond a vu son titre d’ambassadeur de l’association Les Papillons lui être déchu.

« Parce que nous sommes et serons toujours du côté des victimes et parce que la tribune de soutien à Gérard Depardieu qu’il a signée est indécente« , a écrit sur X, anciennement Twitter, un porte-parole de l’association qui lutte contre les maltraitances infantiles.

Pierre Richard revient sur son engagement auprès de Gérard Depardieu

À l’instar de Nadine Trintignant, Carole Bouquet, ou encore Charles Berling, c’est le moment de rétropédaler pour l’acteur âgé de 89 ans. Dimanche 31 décembre au soir, l’ami de Gérard Depardieu a ainsi officiellement pris ses distances avec ce texte. « J’ai accepté de signer cette tribune uniquement au nom de la présomption d’innocence à laquelle a droit tout citoyen, y compris Gérard Depardieu », a-t-il pu écrire sur X.

« Malheureusement, ce texte ne reflète pas le soutien que je porte à toutes les victimes d’agressions sexuelles. Il ne mesure ni l’intensité de leur douleur ni le chemin de souffrance pour la faire reconnaître », a-t-il commencé. Au-delà de la tournure du texte, le comédien aurait manifestement, entre-temps, fini par apprendre à connaître celui qui l’a rédigé.

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Le cercle de l’auteur de la tribune dérange

« La mouvance idéologique dans laquelle évolue la plume de la pétition, mouvance à des années-lumière de [ses] engagements », a-t-il poursuivi. L’auteur principal du texte, Yannis Ezziadi, serait en effet proche du cercle intime d’Éric Zemmour, ancien candidat à la dernière élection présidentielle.

Du reste, Nadine Trintignant ou Carole Bouquet, mais aussi Charles Berling, cités un peu plus haut, se sont également désolidarisés du mouvement en invoquant ces raisons. « Les idées et valeurs associées au journaliste porteur de cette tribune. Lui donner de la visibilité par l’entremise de Gérard me met, comme vous pouvez l’imaginer, profondément mal à l’aise », a de son côté livré sur Instagram l’ancienne compagne de Cyrano.





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