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Augustin Senghor se prononce sur la fermeture des terrains


Les centres et académies ne sont plus autorisés à accueillir des matchs de championnat professionnel sur leurs campus.

Une décision de la Fédération sénégalaise de football a fait couler beaucoup d’encre. Le président de l’agence s’est expliqué.

Dans les colonnes du Daily Record, le patron du football sénégalais estime que cette nouvelle réglementation suivra les traces de la CAF et de la FIFA.

« Nous avons fixé des règles objectives, ne ciblant pas les équipes de football car c’est le paradoxe du Sénégal. C’est une obligation pour jouer dans les stades car on parle de Ligue Professionnelle.

Une décision de la Fédération sénégalaise de football a fait couler beaucoup d’encre. Le président de l'agence s'est expliqué.

Les gens se demandent si les compétitions devraient ou non se dérouler dans des stades standards.

C’est une tendance au niveau de la FIFA, c’est une tendance au niveau de la CAF, et c’est la justification pour laquelle cette mesure a été prise, cela ne veut pas dire qu’on ne joue plus à Diambars ou à Denial, qui dit que désormais ce sont les conditions dans lesquelles nos ligues professionnelles doivent se jouer et ce sont les règles en vigueur.

Partout où nous sommes allés dans le monde, nous avons joué dans des stades. On ne peut plus se contenter de jouer des matchs de championnat en dehors du stade mais sur des terrains privés qui ne répondent pas forcément aux critères d’organisation.

C’est aussi simple que ça » a déclaré Augustin Senghor en marge de la finale du trophée des Champions, remportée samedi par Teungueth Fc. Un évènement sportif dont il était le parrain.

Un évènement sportif dont il était le parrain.

Alors que le problème d’infrastructures persiste au Sénégal, Me Senghor insiste sur le fait d’utiliser les stades disponibles pour développer le football local et lui donner plus de visibilité.

« Je vous rappelle que c’est depuis août 2023 que la décision a été prise à l’unanimité par le Comité exécutif mais, sur demande du mouvement sportif. Donc, c’est aussi simple que ça.

Nous avons l’obligation d’y aller et en espérant que tout se passera bien.

Dans chaque ville, dans chaque région, il y a des stades qui peuvent accueillir nos compétitions.

Organisons les là-bas et que les gens puissent s’organiser pour cela. Sinon, on pourra toujours rester là mais on ne pourra pas développer le football professionnel et le rendre attractif comme on le voulait. »



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