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Aucune échappatoire : RFI raconte les arrestations coordonnées d’Amougou Belinga et Bruno Bidjang

C’est une journée bien chargée en informations relatives à l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et ses compagnons dans l’affaire de l’homme de média kidnappé, torturé, mutilé et tué, Martinez Zogo.

C’est finalement le lundi 06 février 2023 que le patron de Vision 4 a été interpellé par les éléments habillés pour l’amener là où il doit être entendu.

Ce n’est pas un secret, Jean-Pierre Amougou Belinga est le principal suspect parmi les potentiels commanditaires de l’assassinat de Martinez Zogo.

Dans la matinée, lui-même, son collaborateur journaliste à Vision 4 et directeur général du groupe L’Anecdote Bruno Bidjang, l’une de ses femmes Melissa Etoundi Belinga et son père Etoundi Nsoe ancien commandant de la garde présidentielle ont été bouclés.

Le média Radio France internationale (RFI) a joint son correspondant au Cameroun qui lui a narré l’arrestation des personnes ci-dessus mentionnées, dans les moindres détails.

Polycarpe Essomba a rejoué le film de l’interpellation de Jean-Pierre Amougou Belinga dans lequel on peut entendre : « Il a carrément été sorti du lit et prié de suivre la forte équipe de policiers et de gendarmes qui a procédé à son arrestation ».

C’est la suite de l’enquête actuellement en cours et qui a nécessité l’arrestation de Belinga et Cie pour juger de leur implication ou non dans ladite affaire.

Le chef des opérations de la DGRE Justin Danwe, lui aussi arrêté il y a des jours, aurait balancé Jean-Pierre Amougou Belinga sui serait le cerveau. Il aurait reçu ses ordres du ministre de la Justice Laurent Esso selon Reporters sans frontières (RSF).

RSF qui affirme avoir consulté les aveux signés de Justin Danwe au Secrétariat d’Etat à la défense (SED), explique que « Jean-Pierre Amougou Belinga aurait asséné des coups au journaliste dans le sous-sol de son immeuble. L’homme d’affaires aurait alors appelé Laurent Esso, le garde des Sceaux dont il est proche, afin de lui demander quel sort réserver au présentateur radio ».

C’est alors que « le ministre, un des hommes les plus puissants du régime, lui aurait alors répondu de « finir le travail » pour éviter une nouvelle affaire Paul Chouta, un journaliste laissé pour mort au bord d’une route l’année dernière, après avoir été passé à tabac par un mystérieux commando, qui n’a jamais été identifié ».

Selon RSF, « l’homme d’affaires n’aurait pas assisté à la « fin du travail » que Justin Danwe reconnaît avoir effectué avec ses hommes ».

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