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Au Luxembourg, près de 16,5 % des adultes sont obèses


Chaque année, le 4 mars marque la journée mondiale de l’Obésité. À cette occasion, le ministère de la Santé et de la Sécurité sociale a souhaité mettre en avant les initiatives et les actions concrètes menées par les différents acteurs au Luxembourg.

Selon l’enquête sur la santé des résidents menée au Luxembourg en 2019, la proportion d’adultes obèses a augmenté de 15,6 % en 2014 à 16,5 % en 2019. En 2019, le taux d’obésité chez les hommes (18,4 %) était plus élevé que chez les femmes (14,6 %).

Le surpoids touche 40 % des hommes et 24 % des femmes au Grand-Duché. Une étude intitulée «Health Behaviour in School-Aged Children», qui date de 2022, révèle que le surpoids et l’obésité concernent 21 % des jeunes de 11 à 18 ans au Luxembourg, une légère augmentation par rapport à l’étude de 2018, où ce taux était de 19 %.

L’obésité est une maladie chronique multifactorielle et complexe, pouvant résulter de divers facteurs, tels que des prédispositions génétiques, des affections physiques et mentales sous-jacentes, la prise de certains médicaments, ainsi que des influences environnementales et sociales.

Toutefois, elle est principalement causée par un déséquilibre énergétique résultant de mauvaises habitudes alimentaires, du manque d’activité physique et de la sédentarité. L’obésité est dans la plupart des cas un précurseur d’autres maladies chroniques telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et certains types de cancer, premières causes de mortalité au Luxembourg.

Le résultat est toujours une combinaison entre différents facteurs qui s’ajoutent au cours des années de vie. Pour combattre l’obésité, le programme interministériel «Gesond iessen, Méi beweegen» (GIMB) vise à promouvoir une alimentation équilibrée et une activité physique régulière, et à lutter contre la sédentarité dans l’ensemble de la population.

Une surveillance régulière du poids par les soins de santé primaires est essentielle. Après ce dépistage, le médecin traitant, le médecin du travail, de la médecine scolaire ou tout autre professionnel de santé peuvent orienter les patients vers un traitement adapté.

En raison de sa nature multifactorielle, la prise en charge de l’obésité requiert une approche multidisciplinaire, rappelle le ministère de la Santé. Elle inclut la médecine, la diététique, l’activité physique et le soutien psychosocial.



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