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Atteinte d’un cancer du sein “très agressif”, Naïma a dû insister pour être soignée, “C’est aberrant !”


Dans le cadre de la campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein, plus connue sous le nom d’Octobre rose, plusieurs femmes atteintes de cette maladie dévastatrice se sont confiées auprès de Marie France. Naïma en fait partie. Après avoir dû se battre pour être soignée, la jeune femme de 36 ans a cru être débarrassée du cancer avant de faire une terrible rechute. Elle nous raconte son histoire.

C’est en 2016 que le cauchemar débute pour la conseillère en communication, lorsqu’elle remarque des masses dans son sein qui commencent à lui faire mal. “Je suis allée voir mon médecin traitant et celui-ci m’a dit que je ne devais pas m’en inquiéter, car c’était de simples boules hormonales”, explique-t-elle.

Cancer du sein : Naïma décide de faire confiance à son médecin, mais va le regretter…

Naïma poursuit : “Il était convaincu, je cite : ‘Un cancer du sein ne fait pas mal et en plus vous n’avez pas de cas dans la famille, donc pas de panique, ces boules vont disparaître’”. Face à l’aplomb de son docteur, la jeune femme décide de lui accorder toute sa confiance et de ne pas s’inquiéter. Malheureusement, son état de santé finit par s’aggraver…

Une année passe quasiment et je sentais toujours ces masses qui en plus me faisaient de plus en plus mal (j’avais des sortes de décharges électriques), cela devenait insupportable”, raconte-t-elle. Face à la douleur, elle décide de se tourner vers sa gynécologue qui prend quant à elle la présence de ces masses beaucoup plus au sérieux. Très vite, les examens s’enchaînent.

@naikam27 Je vous aime ♥️♥️♥️ on ne lâche rien!!! Quant à vous autres soyez vigilents car cela n’arrive pas qu’aux autres 😘 #octobrerose #cancerdusein #onlacherien #pt #fyp ♬ Unstoppable (I put my armor on, show you how strong I am) – Sia

“Le couperet tombe : cancer du sein très agressif

Je prends rendez-vous en radiologie. En arrivant sur place, la manipulatrice me dit : ‘C’est n’importe quoi, vous êtes jeune, je ne comprends pas la prescription médicale de votre gynéco”. J’ai dû insister, c’est quand même aberrant !’”, déplore Naïma. Pourtant, c’est peu de temps après cette mammographie que sa vie a basculé. “Le couperet tombe : cancer du sein très agressif”.

Après s’est effondrée, Naïma s’est battue et a suivi son traitement. Ses efforts acharnés ont porté leurs fruits, “épanouie comme jamais”, la jeune femme a enfin pu reprendre le cours de sa vie normale… pour une courte durée. Elle explique : “Je pensais que tout cela était derrière moi… Que nenni ! En janvier 2021, je commence à boiter, j’avoue que je ne me suis pas trop posé de questions, j’avais peut-être fait un geste brusque…

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Nausées, perte d’appétit, sautes d’humeur…” : la rechute métastatique du cancer du sein de Naïma

Naïma poursuit : “Sauf que je boitais de plus en plus et que des douleurs sont apparues. Des douleurs comme je n’en ai jamais eu dans ma vie…” Après un aller-retour aux urgences, qui la renvoient chez elle avec du Doliprane, Naïma se tourne vers son oncologue. Le verdict tombe : “Rechute métastatique de mon cancer du sein, qui est allé se loger sur le fémur (voilà pourquoi je boitais), le sacrum, la hanche, la colonne, les côtes, le médiastin”.

Face à cette terrible nouvelle, Naïma s’effondre une seconde fois. “Je me suis vite ressaisie, car il fallait se battre encore et encore. Forcément, avec le moral dans les chaussettes, on vit moins bien le truc… C’est pourquoi j’ai préféré l’accepter pour ainsi pouvoir avancer”, déclare-t-elle. “Entre les nausées, la perte d’appétit, les sautes d’humeur… J’ai des moments très compliqués”, décrit celle qui a la chance de pouvoir compter sur le soutien indéfectible de ses proches.

Son mari, sa famille et ses amis en or lui ont été d’une grande aide. Surtout dans les moments les plus durs à franchir, tels que celui de l’ablation de son sein pour ses 30 ans. Du combat de sa vie, Naïma tente de ne garder que le positif : “Ces épreuves m’ont fait prendre conscience de beaucoup de choses. On a tendance à vite se prendre la tête pour des futilités, on ne se rend pas compte de la richesse qu’on a quand on est en bonne santé. […] J’ai la chance d’avoir accès à des soins que d’autres n’ont pas malheureusement, donc je n’ai pas le droit de me plaindre. Cela me stabilise et me permet de vivre encore de bons moments avec les personnes que j’aime”.

Le message de Naïma :

On a un sixième sens, nous les femmes, j’aurais dû m’écouter et insister davantage auprès de mon médecin, c’est mon seul regret ! UN SEUL MOT D’ORDRE : RÉSILIENCE. Il faut accepter pour avancer, le mental est très très très important”.





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