Assassinat d’un homme d’affaires birman à Bangkok : deux Camerounais arrêtés par Interpol
Un tragique incident a secoué la communauté internationale à Bangkok, où Kyaw Zeyar, un homme d’affaires birman de 51 ans, a été brutalement battu et tué au Saranjai Mansion, dans le sous-district de Khlong Toei. Les médias internationaux ont rapporté que deux ressortissants camerounais ont été appréhendés par Interpol dans le cadre de cette affaire.
Selon les informations fournies par khaosodenglish.com, les deux suspects camerounais ont fui la Thaïlande pour Singapour après l’agression mortelle et le vol de 5 millions de bahts (environ 85 millions de FCFA) en espèces à Kyaw Zeyar. Les premières allégations suggérant une implication écossaise ont été rectifiées par la police après un témoignage.
Une femme birmane de 58 ans a déposé une plainte le 14 février 2024, affirmant que Kyaw Zeyar avait été assassiné dans sa chambre au 23ème étage du Saran Jai Manor à Sukhumvit Soi 6 à Bangkok. La victime a été violemment agressée, son visage était contusionné, et elle présentait une grave blessure à la tête. La chambre de Zeyar a été saccagée et des traces de vol ont été constatées. Des rapports internationaux indiquent que les agresseurs étaient les partenaires commerciaux de la victime.
Les enquêteurs ont examiné les enregistrements des caméras de sécurité et ont pu identifier les suspects comme étant un Camerounais de 32 ans nommé Robinson Zaha, également connu sous le nom de William, et un Camerounais de 36 ans nommé Viscio Delord Kamgaing, appelé John.
L’arrestation de ces deux individus par Interpol soulève de nombreuses questions sur les motifs et les circonstances entourant cet assassinat. Les autorités thaïlandaises travaillent en étroite collaboration avec leurs homologues internationaux pour faire la lumière sur cette affaire et traduire les suspects en justice.
Cet événement tragique rappelle la nécessité de renforcer la coopération internationale pour lutter contre la criminalité transfrontalière et assurer la sécurité des citoyens, quelle que soit leur nationalité. Les détails exacts du mobile de cet acte criminel restent encore à être dévoilés, mais l’arrestation des deux suspects constitue un premier pas vers la justice pour la famille de la victime et la communauté internationale.
