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Après le sacre de la Côte d’Ivoire, la CAF et la FRMF sont engagés dans un bras de fer


La Côte d’Ivoire, récemment couronnée pour la troisième fois championne de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), pourrait ne pas conserver ce titre au-delà d’une année.

La perspective de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) suscite déjà de l’intérêt, avec un événement prévu pour se tenir au début de l’année suivante. Cependant, les yeux sont désormais tournés vers la CAN 2025, pour laquelle le Maroc a été choisi comme pays hôte. Toutefois, des préoccupations émergent quant à la préparation du pays voisin de l’Ouest, qui semble ne pas être prête à accueillir l’événement dans moins d’un an. Cette situation soulève des interrogations sur le calendrier et le lieu de la compétition, ainsi que sur les raisons des doutes entourant son organisation l’année prochaine.

la CAF et la FRMF sont engagés dans un bras de fer

Des tensions apparaissent entre le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Patrice Motsepe, et son vice-président, Fawzi Lekjaâ, concernant cette question. Mécontente de l’attitude de certains responsables marocains au sein de l’organisation, la CAF a décidé d’imposer des sanctions au Maroc afin d’affirmer son autorité. Parmi ces mesures, la CAF a opté pour le remplacement de l’arbitre Redouane Jiyed, le représentant marocain lors de la dernière CAN, qui était initialement désigné pour officier le match de la 5ème journée de la Ligue des Champions de la CAF entre l’Etoile du Sahel et l’Espérance de Tunis, prévu le 24 février 2024 à 20h.

La CAF prend des mesures avec la FRMF

La Confédération Africaine de Football (CAF) a pris des mesures fermes pour affirmer son contrôle et préserver l’intégrité de ses compétitions, notamment à travers la gestion des incidents impliquant des arbitres. L’incident avec l’arbitre Redouane Jiyed, qui avait refusé d’officier la « Petite finale » de la CAN-2023, aspirant à diriger la « Grande finale », est un exemple marquant. La CAF a dû réagir rapidement en remplaçant Jiyed par Bamlak Tessema à la dernière minute, mettant en évidence sa détermination à maintenir l’intégrité et la neutralité dans l’arbitrage, y compris pour les arbitres marocains.

Cette situation souligne l’engagement de la CAF à réagir promptement face à tout comportement susceptible de nuire au bon déroulement de ses matchs. De plus, Fawzi Lekjaâ, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), a tenté d’influencer la date de la CAN-2025 selon ses préférences, ajoutant une couche d’incertitude à l’organisation de la 35e édition prévue l’année prochaine. Cette période d’incertitude a même conduit certains à spéculer sur une possible annulation de l’événement pour des raisons évidentes, reflétant les défis et les tensions dans la préparation de ce grand rendez-vous du football africain.

CAN 2025, problème de date

L’été 2025 présente un défi majeur en termes de planification sportive, principalement à cause du chevauchement entre la nouvelle édition de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA et la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). La version révisée de la Coupe du Monde des Clubs est prévue aux États-Unis du 15 juin au 13 juillet 2025, période qui entre en conflit direct avec les dates envisagées pour la CAN, traditionnellement organisée en été.

La CAF prend des mesures avec la FRMF

Lors d’une conférence de presse à Abidjan, Patrice Motsepe, président de la CAF, a évoqué la possibilité d’un report de la CAN pour éviter ce conflit de calendrier, laissant entendre que la CAF est ouverte à des ajustements. Initialement, la Guinée avait été sélectionnée pour accueillir la CAN 2025, mais a perdu ses droits d’hôte en raison de l’insuffisance de ses infrastructures et installations. Le Maroc, avec ses sites prévus à Tanger, Rabat, Casablanca, Agadir, Marrakech, et Fès, a été choisi comme nouveau pays hôte.

Le tournoi est censé avoir lieu en juin et juillet, mais il existe une incertitude quant à la tenue de la compétition à ces dates, en raison de l’opposition de la CAF à se plier aux exigences du président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) concernant le calendrier. Cette situation met en lumière les défis de la coordination internationale des événements sportifs majeurs et l’importance de la flexibilité dans la planification pour accommoder de tels chevauchements.



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