après le coup de sang de Vianney, Eric Dupond-Moretti s’en mêle, « Ce qui est terrible… »
L’affaire Kendji Girac n’a pas fini de faire parler d’elle. Le coup de feu que la star se serait infligé elle-même dans la nuit du 21 au 22 avril 2024 résonne même jusqu’au plus haut sommet de l’État.
Le 25 avril dernier, Olivier Janson, procureur de Mont-de-Marsan, a donné une conférence de presse particulièrement commentée au sujet de ce tir ayant coûté deux opérations au grand gagnant de la troisième saison de The Voice. En effet, ses révélations sur la vie privée de Kendji Girac ont choqué nombre de fans ainsi que Vianney, son ami et complice sur le duo Le feu. « Un procureur multi-casquettes ! J’espère que la presse people lui enverra des fleurs », a-t-il dénoncé sur X, anciennement Twitter.
Kendji Girac « assis sur une chaise à l’extérieur » et « en caleçon », les détails qui ne passent pas
Olivier Janson a dévoilé le moindre détail de cette soirée très alcoolisée pour le chanteur. Le procureur a notamment signifié que les secours ont découvert Kendji Girac « assis sur une chaise à l’extérieur », « qu’il présentait ce qui s’apparente à une blessure par balle » et qu’il était « en caleçon. » Celui qui aurait voulu simuler un suicide pour faire peur à sa femme aurait affirmé aux enquêteurs : « Je voulais faire entendre le bruit de la détente à Soraya, pour qu’elle ne parte pas. »
Dimanche 28 avril, Éric Dupond-Moretti était l’invité de Benjamin Duhamel sur BFMTV. À cette occasion, le journaliste l’a interrogé sur cette affaire : « Est-ce que le procureur de la République est allé trop loin ? »
crédit photo : Instagram/@kendji Kendji Girac et Vianney
Éric Dupond-Moretti tance un journaliste en plein direct sur l’affaire Kendji Girac
« Monsieur Duhamel, le procureur, c’est dans l’article 11 et les suivants du Code de procédure pénale et les suivants, il peut communiquer. La justice, c’est d’abord la signature de ceux qui la rendent et la communication, c’est exactement la même chose », lui a répondu le ministre de la Justice.
Avant d’ajouter : « Il n’appartient pas au garde des Sceaux d’intervenir pour dire : ‘Dites, Monsieur le procureur, c’est trop ou c’est trop peu.’ » Benjamin Duhamel a néanmoins insisté : « Dévoiler autant de détails, notamment sur des éléments qui n’ont pas attrait directement à l’enquête, à quoi cela servait-il ? »
Kendji Girac aurait été informé au préalable de la prise de parole du procureur
Résolu à ne pas s’exprimer davantage sur la question, Éric Dupond-Moretti a déploré, agacé : « Ce qui est terrible avec vous, c’est que vous posez les questions, mais vous n’entendez pas les réponses. » Le garde des Sceaux a ensuite rappelé qu’il n’a pas « la possibilité d’entraver la liberté du procureur, de l’appeler et de lui remonter les bretelles. »
Du reste, d’après des informations dévoilées par Libération, Kendji Girac aurait été informé au préalable de la prise de parole du procureur. Ce dernier aurait « séparément téléphoné à Kendji Girac et à sa conjointe » afin de leur annoncer la couleur de cette conférence de presse. Les parents de la petite Eva Alba, trois ans, auraient ainsi été prévenus que le « récit intégral de la nuit du drame, jusqu’aux plus menus détails » allait être balancé sur la place publique.
