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Alice Sadio exige la libération des prisonniers politiques et la fin de la guerre au NOSO

 La CAN s’est achevée

 La guerre continue au Noso

 Les prisonniers politiques sont encore détenus

La présidente de l’UPF est très amère. Dans un style qu’on lui connait, la militante des droits de l’homme a indiqué que : « maintenant que le jeu est fini, est-ce que ce régime peut enfin Libérer les enfants d’autrui qui croupissent en prison pour rien ; stopper le cycle infernal du NoSo ; nous expliquer comment et pourquoi le sable a coûté 700000 et le ciment 16500 pour cette folie de notre ère ? », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.

Son intervention tombe à point nommé à un moment où : le président de l’Etat autoproclamé de l’Ambazonie Sisuku Ayuk Tabe est très touché par l’assassinat il y a quelques mois de l’avocat et sénateur du Social Democratic Front Barrister Henry Kemende. Dans une interview accordée depuis la prison centrale de Kondengui, le leader ambazonien rend hommage au décédé.

« Que l’âme du sénateur Barrister Henry Kemende repose dans la paix du Seigneur. Que sa famille soit consolée et reste fermement attachée à Dieu pour la force. Son assassinat s’inscrit parfaitement dans le «modus operandi» des forces du mal et de leur fonds de commerce: d’élimination ciblée et de massacres, dans la poursuite de leur politique génocidaire sur le sud du Cameroun / Ambazonie. Rappelez-vous Baby Martha, Baby Carol, Baby Tataw, le journaliste Wazizi, Ngarbuh, Pinyin, Kumba, Ekondo Titi et Muyuka Massacres pour n’en citer que quelques-uns ».

Ayuk Tabe a une solution pour mettre fin aux crimes. « Depuis longtemps, nous appelons la communauté internationale, y compris l’Union européenne et l’Union africaine, à faire pression pour qu’une mission d’enquête mandatée par le Conseil de sécurité de l’ONU se rende dans le sud du Cameroun/Ambazonie pour enquêter sur ces atrocités. Cela n’a pas encore été fait. Le gouvernement de la LRC interdit aux organisations internationales des droits de l’homme et aux journalistes d’avoir accès au sud du Cameroun », a révélé le leader arrêté au Nigeria.

Le leader ambazonien déplore la prise de position de l’Union Europenne sur la question. « Nous sommes certains que l’Union européenne s’est appuyée sur cette histoire unilatérale tirée des rapports du journalisme périphérique pour tirer une telle conclusion. Nous les exhortons à envoyer une mission d’enquête internationale neutre pour enquêter sur l’assassinat de l’avocat Henry Kemende et d’autres personnes. Nous pensons que les révélations d’une telle commission seront très différentes de ce qui se propage actuellement. Laissons le gouvernement LRC s’ouvrir aux journalistes d’investigation de CNN, Aljazeera, BBC, France 24 et autres, puis voyons si les pensées de l’UE tiendront la route. Cependant, vous voudrez peut-être savoir que le Parlement européen a adopté plusieurs résolutions comme le Congrès américain pour lesquelles les Ambazoniens attendent une mise en œuvre complète ».

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