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Affaire Martinez Zogo-Amougou Belinga : nouveau rebondissement, des membres du gouvernement en ‘grave’ danger

C’est une tournure que l’on ne pouvait pas imaginer dans ce dossier, du moins pas venant des agents du renseignement camerounais eux-mêmes. Il paraitrait dans ce dossier que des agents de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE) hausserait le ton et auraient menacé de divulguer des informations compromettantes sur des membres hauts placés du gouvernement.

« Au sein de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE), La tension est à son comble et La « boîte» ou « la piscine » est divisée. Une partie d’agents secrets pensent actuellement que leur patron est victime « d’une manipulation de haute facture orchestrée depuis le sommet de l’Etat ». Ils veulent réagir » indique Boris Bertolt.

Les causes d’après le lanceur d’alerte sont principalement axées sur les soupçons de manipulation de leur patron, Léopold Maxime Eko Eko détenu depuis deux semaines dans les locaux au SED sous prétexte qu’il serait impliqué dans l’affaire Martinez Zogo.

« Justin DANWE, Le directeur des operations, principal témoin de l’accusation affirme que son patron était au courant. Les enquêteurs disent avoir des preuves que l’une des voitures de l’opération aurait participé au commando qui a enlevé et assassiné Martinez Zogo » poursuit Bertolt.

Selon le lanceur d’alerte, certains agents de la DGRE pensent qu’il ne s’agit pas de preuves directes et ces derniers prépareraient une riposte contre des membres du gouvernement.

« Depuis plusieurs jours, la résistance s’organise au sein de la piscine. Dans un message en circulation auquel nous avons pu avoir accès on peut lire: « Nous ne devons pas accepter cette manipulation à grande échelle qui vise simplement à remplacer un travailleur acharné au service de la Nation».

Ce n’est pas tout. Les espions : « Nous allons également nous organiser pour publier des informations jusqu’ici classées top – sécrètes sur des membres du gouvernement : leurs maisons, leurs petites, leurs comptes bancaires, leurs magouilles. Trop c’est trop».

La situation est donc tendue au sein de la DGRE où Maxime Eko Eko, nommé en 2013, compte de nombreux partisans qui semblent refuser d’abandonner la partie alors que Ferdinand Ngoh Ngoh, Le secrétaire général de la présidence de la République a nommé dès le lendemain de l’arrestation de Maxime Eko Eko, son remplaçant » ajoute Bertolt.

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