Affaire des « faux espions » : le procès de la délation chez Renault s’ouvre ce mercredi
Il aurait pu faire une allergie à la Régie. Licencié par Renault en 2009 après avoir été accusé de toucher des pots-de-vin de la filiale espagnole du groupe, Philippe Clogenson est resté fidèle au constructeur qui l’a réintégré deux ans plus tard, une fois son honneur lavé et démontré que cet ex-directeur du marketing client avait été l’objet d’une dénonciation dépourvue de tout fondement.
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Ce diplômé d’HEC, entré chez le constructeur automobile en 2006, y a même fini sa brillante carrière en juillet 2021. Ne lui reste plus qu’à solder cette douloureuse parenthèse – « deux ans en enfer et une disgrâce infamante », décrit son avocat Me Éric Moutet – en assistant à partir de ce mercredi 17 janvier au procès à Paris des quatre hommes qui furent, à des degrés divers, à la manœuvre dans cette affaire retentissante dite des « faux espions de Renault ».