à la uneCameroun

Affaire de faux certificats médicaux à Garoua : une enquête en cours pour démasquer les faussaires


Depuis un certain temps, une affaire de faux certificats médicaux fait grand bruit dans la capitale régionale du Nord, à Garoua. Cette affaire a attiré l’attention du procureur général près de la cour de la Bénoué, qui a chargé le commandant de la brigade de Poumpoumré à Garoua de démasquer les faussaires responsables de ces documents officiels. Une enquête approfondie est en cours pour faire la lumière sur cette affaire complexe.

L’enquête a révélé que l’officier de police Mara Abraham, adjoint au commissaire de Gaschiga, a été accusé par un groupe d’individus d’être l’auteur de ces faux certificats. Cependant, il convient de noter que ces allégations sont encore à l’étude et que l’officier nie toute implication dans cette affaire. Les sources judiciaires indiquent que cet officier entretient une relation d’amitié avec les plaignants, ce qui soulève des questions sur d’éventuels conflits d’intérêts.

L’affaire a débuté par une plainte déposée à la direction régionale de la police judiciaire de Garoua par les nommés Gazeube Emmanuel et Bam Goto Christophe contre le gardien des prisons Djona Aristide et son frère Camille. Les plaignants les accusent d’ »usurpation d’identité, tentative de vol, séquestration et menaces ». Un certificat médical, signé du médecin Augustin Beybey Fanday, a été joint à leur plainte, indiquant une incapacité de 60%.

Cependant, les collaborateurs du procureur de la République ont relevé des incohérences dans cette affaire. Le certificat médical mentionnait une fracture ouverte pour l’un des plaignants, alors que celui-ci marchait normalement. De plus, le médecin supposé avoir signé le document a nié avoir délivré un certificat médical depuis un an, affirmant que sa signature avait été falsifiée.

Face à ces éléments troublants, le procureur de la République a délivré un mandat de dépôt à l’encontre de Camille, tandis que le gardien des prisons Djona Aristide a été libéré sous caution. Le commandant de brigade a également saisi le Délégué général à la sûreté nationale pour mettre à la disposition de la justice l’officier de police incriminé. Les charges retenues contre lui sont « faux et usage de faux » et « faux en écriture ».

En attendant le jugement, Djona Aristide comparaitra libre tandis que son frère Camille attendra le dénouement de l’affaire à la prison centrale de Garoua. L’enquête suit son cours pour déterminer l’implication de l’officier de police dans l’établissement de ces faux certificats médicaux.

Cette affaire met en lumière l’importance de la lutte contre la falsification de documents officiels, en particulier les certificats médicaux. Les conséquences de tels actes peuvent être graves, compromettant la confiance dans le système judiciaire et mettant en péril la santé et la sécurité des individus. Il est essentiel que les faussaires soient démasqués et traduits en justice afin de préserver l’intégrité du système et de garantir une protection adéquate aux citoyens.

L’enquête en cours dans cette affaire de faux certificats médicaux à Garoua est un rappel de l’importance de la vigilance dans la délivrance et la vérification de tels documents. Les autorités compétentes doivent continuer à œuvrer pour prévenir et combattre la falsification, afin d’assurer la confiance et la sécurité de tous.



Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp