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Accord sur la connexion ferroviaire de l’aéroport Bâle-Mulhouse


Les 164 membres de l’OMC sont dans la dernière ligne droite de la ministérielle à Abou Dhabi. Un accord sur la pêche semble possible. L’Inde, décidée sur ses revendications agricoles, peut faire capoter la prolongation du moratoire sur le commerce électronique.

« Un pays peut établir ou bloquer le consensus », a affirmé vendredi après-midi à quelques journalistes l’un des ambassadeurs auprès de l’OMC. Selon lui, de nombreuses délégations sont « déçues » par l’attitude de ce gouvernement.

Depuis jeudi soir, la réunion des membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a été prolongée à plusieurs reprises, la nouvelle plénière finale n’étant désormais pas prévue avant vendredi 22h00 (19h00 en Suisse). Les dialogues sont également importants en coulisses. Plusieurs coups de téléphone ont été menés entre chefs d’Etat et de gouvernement, ajoute une source proche des discussions.

Parmi les avancées possibles, « nous sommes proches » d’un accord sur la pêche, ajoute l’ambassadeur. Les Etats ne pourraient attribuer un soutien financier à la pêche que s’ils prouvent que celui-ci n’affecte pas des stocks durables de poisson.

Des exceptions seraient prévues pour les pays pauvres, les petits pays de pêche qui pèsent moins de 0,8% du volume mondial, la pêche artisanale et, pour une durée en négociation et dans leur zone exclusive, pour les pays en développement.

ONG déjà déçues sur la surpêche

En revanche, dans le projet de texte, la volonté indienne d’un moratoire total de 25 ans sur le soutien financier à la pêche de longue distance, offensive contre la Chine et les Etats-Unis, n’est pas ajoutée. Une déception pour les ONG qui estiment déjà que l’objectif de durabilité ne serait pas atteint en l’absence d’interdiction formelle de ces subventions.

A Genève il y a près de deux ans, un accord considéré comme historique avait été arraché après plus de 20 ans de négociations, mais il ne règle qu’une partie du problème. Et il manque plusieurs dizaines de ratifications pour qu’il entre en vigueur.

Seules les subventions contribuant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée faisaient partie du premier arrangement, soit un peu plus de 20 milliards. Le reste porte sur celles qui alimentent une surpêche ou une surcapacité. En cas d’accord à Abou Dhabi, l’OMC pourrait revendiquer le premier des Objectifs de développement durable (ODD) décidés par la…





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