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« À l’OM, je dormais quatre à cinq heures par nuit, j’avais pris 10 kg ! »



La rédaction de Football Club de Marseille est composé de journalistes suiveurs de l’OM (olympique de Marseille) depuis plus de 10 ans. Nos journalistes couvrent l’actualité de l’OM et du mercato OM quotidiennement.

En pleine crise institutionnelle, l’Olympique de Marseille doit également affronter le Paris Saint-Germain ce dimanche au Parc des Princes. Une situation extrêmement compliquée qui doit, comme souvent à Marseille, être difficile à gérer en interne…

 

Jacques Cardoze, ancien directeur de la communication du club, a ainsi expliqué à L’Équipe à quel point ce club peut devenir dangereux pour la santé de ses collaborateurs : « C’est vraiment une drogue dure. J’ai d’ailleurs vu un psy pendant six mois et je continue de prendre des médicaments. À l’OM, je dormais quatre à cinq heures par nuit, j’avais pris 10 kg, j’étais angoissé tout le temps. J’ai été en arrêt maladie un moment et je passais des jours à regarder le plafond, à me demander ce que j’allais devenir. Même s’il ne faut jamais dire jamais, je ne pense pas être prêt à replonger. Un jour, un dircom m’a dit : « Le problème dans ce milieu, c’est que quand tu n’es pas une pute, les gens en face de toi se disent que tu es une double pute. » Désolé, mais moi, je ne comprends rien au double jeu. Et je suis cash, peut-être trop parfois. Cela m’a joué des tours. »

 

« Longoria doit s’interroger sur son côté clanique »

 

Il y a quelques jours, le désormais participant à TPMP, s’était aussi exprimé, toujours dans L’Équipe, sur la situation actuelle du président de l’OM : « Il a créé une bulle autour de lui et j’ai perdu le contact. Quand je l’appelais, il me disait : « Vois avec Pedro. » Quand je lui envoyais un texto, il me répondait : « Vois avec Javier. » Je le considérais comme un frère… Je n’ai pas compris comment on avait pu passer d’une relation quasi fraternelle à rien ! » Cardoze précise qu’en recrutant énormément de compatriote espagnol autour de lui il s’est coupé un peu du reste.« Il ne peut pas à la fois reprocher à certains de lui dire qu’il crée une barrière et en même temps tout faire pour l’ériger. Il doit s’interroger sur son côté clanique. Si je l’ai senti alors que j’étais proche, d’autres en ont souffert aussi, c’est évident. C’est symptomatique de ce qu’il a peut-être pu faire avec les supporters : ne pas suffisamment conserver le lien. Et il faut arrêter avec l’idée que tout le monde lui veut du mal. La ville n’a qu’une envie : que ça marche ! »

 

A lire : OM – Riolo : « C’est le désaveu de Marcelino ! »

 

 

 

 



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