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3 vérités sur le don d'organes partagées par un chirurgien



D’après l’Agence de la Biomédecine, au 1er janvier 2024, il y avait 21 866 patients inscrits sur la liste nationale d’attente pour une greffe d’organes, tous organes confondus. Malheureusement, le don d’organes souffre encore d’idées reçues et de préjugés : résultat, en 2022, 33 % des Français s’y déclaraient opposés… Pour (tenter de) réduire ce taux d’opposition, des chirurgiens de la Mayo Clinic (aux États-Unis) ont voulu répondre à quelques inquiétudes fréquentes :

Je ne veux pas donner mes organes car c’est contraire à ma religion.

D’après les chirurgiens de la Mayo Clinic, le don d’organes est compatible avec la plupart des religions, y compris le catholicisme, l’islam, la plupart des courants du judaïsme et du protestantisme. « Les représentants des grandes religions monothéistes – christianisme, judaïsme et islam – se sont prononcés en faveur du don d’organes et de tissus après la mort. Selon eux, la vie humaine est primordiale » souligne l’Agence de la Biomédecine.

Si je donne mes organes, mon corps ne pourra pas être exposé après ma mort.

Le don d’organes n’empêche aucunement la présentation du corps du défunt. « Après l’opération chirurgicale de prélèvement, l’état du corps est restauré. Le corps est habillé avec ses effets personnels et rendu à la famille, qui peut réaliser les obsèques qu’elle souhaite. Aucune trace de l’intervention n’est apparente » précise l’Agence de la Biomédecine.

Je ne suis pas en assez bonne santé pour donner mes organes.

« Le prélèvement peut être envisagé même sur certains donneurs sous traitement médical, ou qui ont des antécédents médicaux lourds. Il n’existe pas de contre-indication de principe au don d’organes, même si vous avez eu une maladie » explique l’Agence de la Biomédecine. Pour rappel, depuis le 1er janvier 2017, tous les Français sont présumés avoir consenti au don de leurs organes sauf en cas d’inscription au registre national des refus. Avant tout prélèvement d’organes, il est donc procédé à la recherche d’informations pour savoir si la personne décédée a émis un désaccord de son vivant. Sources : Agence de la Biomédecine – Mayo Clinic



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