3 marques de lentilles à ne plus acheter selon un célèbre médecin
Parce que la grande distribution reste la principale source d’approvisionnement pour la nourriture, le Dr Jean-Michel Cohen, médecin nutritionniste, s’est donné pour mission d’aider et orienter les Français dans leurs choix alimentaires.
Auteur du nouveau livre Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un ami nutritionniste, co-écrit avec la journaliste Valérie Expert (éd. First), le Dr Cohen a à cœur à répondre aux questions fréquentes des Français sur leur alimentation du quotidien. « Cela fait plusieurs années que j’anime des live sur les réseaux sociaux. Et depuis 4 ans, pendant minimum une heure par semaine, je réponds à des tas de questions, dont certaines qui reviennent régulièrement. Donc l’idée, c’était d’écrire un livre regroupant toutes les réponses », explique le Dr Cohen interviewé par Top Santé.
Et parce que les bonnes habitudes alimentaires passent d’abord par les bons choix au supermarché, le Dr Cohen passent régulièrement au crible des produits populaires dans les assiettes des Français. Aujourd’hui, on s’attarde sur les lentilles cuisinées !
3 références de lentilles à contourner car trop riches en additifs, sel et arômes
Les légumes secs, également appelés légumineuses, comprennent les haricots rouges, les haricots blancs, les flageolets, les pois cassés, les fèves sèches, les pois chiches, les lentilles grises, vertes ou corail… « De par leur richesse en glucides complexes, ils sont à classer parmi les féculents. Ces produits, pourtant riches en protéines végétales, en fibres, en magnésium, en fer et en vitamines du groupe B, sont trop peu consommés. Ils sont cependant réellement intéressants d’un point de vue nutritionnel », écrivait le Dr Cohen au sein de son précédent livre, Le guide d’achat pour bien manger (éd. First). Le médecin s’est notamment intéressé aux lentilles que l’on trouve au supermarché.
Pour bien les choisir, on privilégie les Doypack® ou conserve, en priorité nature. Si vous les achetez toutes prêtes, préférez celles apportant moins de 1,5 % de matières grasses. « On surveille également la qualité des graisses utilisées, en privilégiant les huiles végétales (colza, tournesol, olive…). On limite les recettes trop complexes qui multiplient les additifs, ajouts d’amidons, de sucre, épaississants… On limite la présence de plusieurs acides a priori présents pour des raisons techniques de conservation », ajoute le médecin.
Soyez vigilant aussi sur la quantité de sel : on privilégie les plus modérément salés (autour de 0,5 g de sel pour 100 g).
Le médecin nous met en garde contre trois références de lentilles. On retrouve :
–Lentilles façon petit salé, de Bonduelle® : « la recette est surtout faite d’ajout d’arômes, d’additifs et de davantage de sel… Pas idéal ».
–Lentilles cuisinées façon sud-ouest de Cassegrain® : « un taux de lipides non négligeable ici, même si nous n’avons rien contre des produits plus gourmands de temps en temps. Mais le taux de sel est clairement excessif ».
–Lentilles à l’auvergnate de Raynal et Roquelaure® : « Avec seulement 42 % de lentilles précuites, on achète donc 58 % de bouillon salé, sucré et épaissi à la farine de blé », souligne encore le Dr Cohen.
La référence à privilégier selon le médecin ? Lentilles vertes déjà cuit de Auchan. « Les lentilles en Doypack® nature sont un équivalent sans sel parfait ».
