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2 démaquillants à éviter selon 60 Millions de consommateurs



La première eau micellaire à avoir vu le jour n’est autre que celle de Bioderma en 1991, rappelle 60 Millions de consommateurs dans une récente enquête (HS141 S juin 2023). Les eaux micellaires sont conçues pour les peaux peu ou pas maquillées et peuvent aussi être utilisées en complément d’un lait démaquillant. L’objectif ? Parfaire le nettoyage du visage.

« Ces eaux contiennent des micelles, des particules nettoyantes qui attirent et s’attachent au gras du maquillage lors du passage du coton », précise pour l’association de consommateurs Coralie Petermann, co-autrice de Skincare. Objectif belle peau (avec Laurent Pan, éd. Albin Michel, 2022). Le mode d’emploi stipule en général qu’il est « inutile de rincer ». Or, si vous avez une peau sensible, vous avez tout intérêt à le faire : l’eau micellaire a des propriétés détergentes.

On a beau appeler ce produit « eau micellaire », il n’est pas aussi pur qu’il veut bien nous laisser croire. Si l’eau est le premier ingrédient, les autres composants entrant dans la formulation sont nombreux, et pas tout blancs. L’association de consommateurs cite deux références aux composants douteux.

16 ingrédients dans l’eau micellaire hydratante de Diadermine et 10 dans l’eau micellaire démaquillante de Bioderma.

Au total, 16 ingrédients dans l’eau micellaire hydratante de Diadermine, déplore 60 Millions de consommateurs. Et 10 dans l’eau micellaire démaquillante de Bioderma. “Certaines eaux peuvent d’ailleurs contenir des substances problématiques comme le polyaminopropyl biguanide, cancérogène suspecté. Ces molécules sont toutefois très réglementées et, en général, en quantité réduite. Compte tenu de la surface du visage, le risque est négligeable”, souligne le magazine.

Privilégiez un démaquillant qui ne contienne pas de phénoxyéthanol

Toutefois, dans l’ensemble, les formules des démaquillants présentent de moins en moins d’ingrédients problématiques : « Certaines marques prennent même de l’avance sur les interdictions et étendent la liste des ingrédients qu’elles évitent », note Chloé Arjona, responsable beauté pour l’agence de stratégie marketing Nelly Rodi. 

Privilégiez un démaquillant qui ne contienne pas de phénoxyéthanol. En plus d’être cancérogène suspecté, il est potentiellement allergisant et irritant. Le procédé de fabrication de ce dérivé du pétrole est en outre très polluant et énergivore. 

Nina Roos, dermatologue interrogée par 60 Millions de consommateurs rassure toutefois les personnes attachées à un produit renfermant une substance indésirable : « La surface cutanée du visage représente environ 3 % de notre peau. Si on rince le produit, une quantité infime passe dans le corps et il n’y a pas de grosse inquiétude à avoir. Au niveau de l’impact environnemental en revanche, c’est autre chose. » 

Comment choisir mon démaquillant ?

Les eaux micellaires ne représentent qu’un type de démaquillants parmi de nombreux autres : huile démaquillante, lait, gel, mousse et eau micellaire. Au total, il existe quatre types de produits démaquillants.

Choisir un produit adapté est essentiel. « En premier lieu, optez toujours pour un produit spécifiquement développé pour le démaquillage (pas de savon ni de gel douche), avec indication ‘visage et yeux’. Côté galénique, les moussants (sans microbilles) conviennent aux peaux peu sensibles, normales à mixtes et grasses. Les huiles s’adressent à toutes les peaux. Les laits sont adaptés aux peaux sèches et très sèches qui n’aiment pas le contact de l’eau ou les peaux avec un maquillage épais », partage l’association de consommateurs.



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