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vous ne pourrez plus faire une course Uber ou Bolt en 2024 sous ce montant minimum


L’avènement des VTC dans le monde a constitué une innovation incroyable dans la mobilité. Néanmoins, les entreprises du secteur font l’objet de nombreux scandales depuis plusieurs années, au premier rang desquelles Uber. Parmi les polémiques les plus prégnantes figure notamment le problème du traitement des chauffeurs, dont la rémunération n’est pas toujours aussi élevée qu’ils l’imaginaient en se lançant.

Une bataille acharnée entre les taxis et les VTC a aussi été engagée depuis de longues années. Les chauffeurs de taxi craignent en effet que les VTC ne prennent tout le marché dans leurs lieux d’implantation. Les prix étant fixés à l’avance, ces services sont très populaires chez les utilisateurs, particulièrement les plus jeunes.

Un montant minimum va être imposé pour les courses de VTC

Les conflits entre Uber et Bolt ont rejailli de plus belle ces dernières semaines, en raison de l’organisation prochaine des Jeux Olympiques de Paris. Les VTC, sous le poids des réglementations, craignent de ne pas bénéficier de cette période de forte attraction de la ville de Paris. D’ailleurs, ils n’auront pas accès aux couloirs réservés aux taxis et aux délégations officielles.

Les VTC ont bataillé pour obtenir quelques avantages. Et ils ont obtenu gain de cause sur un point : le prix de la course. Les plateformes de VTC et les syndicats de chauffeurs ont signé un accord, ce mardi 19 décembre 2023, aux termes duquel la rémunération des chauffeurs sera portée à neuf euros net au minimum. En d’autres termes, ils devront gagner au minimum 10,60 euros brut en moyenne par course.

Une hausse potentielle du prix de certaines courses 

À terme, il est même prévu que le prix minimum de la course augmente encore pour les VTC. Les professionnels du secteur souhaitent atteindre un minimum de 10 euros net dans la poche du chauffeur pour chaque course. L’usager verra ainsi nécessairement le prix de la course augmenter.

Une situation qui est liée au fait que la rémunération actuelle des chauffeurs n’est pas assez élevée. Ils ne gagnent pas directement tout le prix de la course. Celui-ci est composé de leur propre rémunération, mais aussi des frais pris par les plateformes qu’ils utilisent. Et cette part peut s’élever à hauteur de 25 % du prix.

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Une rémunération en hausse pour les chauffeurs de VTC, mais des commissions des plateformes stables

Avec le nouvel accord, il n’est pas question d’augmenter toutes les composantes du prix de la course. Celui-ci ne verra que sa part liée à la rémunération minimale des chauffeurs de VTC s’accroître. En revanche, la part dédiée à la commission prise par la plateforme reste stable.

Ce n’est pas la seule mesure avantageuse pour les chauffeurs qui a été trouvée. Dès le 1e mai prochain, un autre accord prévoyant la création d’une « garantie horaire minimale » va s’appliquer. Comme l’explique Au Féminin, l s’agit, en quelque sorte, d’un salaire minimum pour les chauffeurs de VTC. Mais alors que le SMIC s’élève à 11,65 euros au 1e janvier 2024, il sera de 30 euros nets pour les chauffeurs.





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