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Vous n’arrivez pas à suivre un régime végétarien ? C’est peut-être la faute de vos gènes


Des chercheurs américains ont réussi à identifier des « gènes du végétarisme » : ceux-ci aideraient les végétariens à se passer de viande. On vous explique.

Devenir végétarien, c’est assurément bon pour la santé. Depuis plusieurs années, les études scientifiques sont quasi-unanimes : à condition d’être bien équilibré, ce régime alimentaire ralentit le vieillissement de l’organisme, diminue le risque de migraines, réduit le risque de surpoids et d’obésité, et atténue le risque cardiaque.

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À l’heure actuelle, en France, les experts estiment que 2 % à 3 % de la population a fait le choix de se passer de viande. Oui mais voilà : devenir végétarien, c’est plus facile à dire qu’à faire. Ainsi, nous sommes nombreux à avoir des difficultés à faire définitivement une croix sur la viande et le poisson – et c’est souvent une question de goût.

Des gènes du végétarisme ? Pourquoi pas !

Mais d’après une nouvelle étude de la Northwestern University (aux États-Unis), la génétique aurait également un rôle à jouer. Ainsi, en étudiant des données médicales concernant 5324 Britanniques suivant un régime végétarien strict (sans poisson ni viande, rouge ou blanche) et en comparant celles-ci à des données médicales concernant 329 455 Britanniques non-végétariens, les chercheurs américains ont constaté quelque chose d’étonnant : les végétariens présenteraient des gènes particuliers.

Ainsi, selon les scientifiques américains, 3 gènes spécifiques seraient associés au végétarisme : parmi eux, 2 seraient impliqués dans le métabolisme des graisses et/ou dans le bon fonctionnement du cerveau.

Qu’est-ce que ça signifie ? « Notre hypothèse, c’est qu’il y a dans la viande des graisses dont l’organisme a besoin pour fonctionner de façon optimale : ce besoin nous pousserait à consommer des produits carnés. Toutefois, chez certaines personnes (dotées des fameux « gènes du végétarisme »), ces graisses pourraient être synthétisées par le corps lui-même, ce qui réduirait le besoin de viande, et ce qui autoriserait donc un régime végétarien » analysent les chercheurs, qui précisent toutefois qu’il ne s’agit (à ce jour) que d’une spéculation.

Source :PLOS ONE



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