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Voici pourquoi Taphis, le manager de Tenor accuse le père d’Erica de mensonge

• Le Manager de Tenor sort du silence

• Il accuse le père d’Erica Mouliom d’avoir menti

• Vers l’exhumation du corps d’Erica Mouliom

L’équipe de Tenor ne compte pas calmer le jeu avec la famille d’Erica Mouliom qui accuse l’artiste d’avoir assassiné sa fille. Quelques heures après la conférence de presse animée par Jean Georges Mouliom à Yaoundé, Taphis le manager de Tenor brise le silence et accuse le père d’ERICA d’avoir menti lors de sa sortie. Il déclare avoir contacté celui-ci contrairement aux affirmations qu’il a faites lors de sa rencontre avec la presse.

En effet le père d’Erica Mouliom a été formel. Lui et ses proches n’ont jamais reçu un appel ou un message de compassion de la famille de Tenor. Joint par nos confrères d’Afrik-Inform, Taphis affirme le contraire. « Vous pensez vraiment que c’est vrai ? », a-t-il déclaré avant d’insinuer qu’aucun être humain ne pouvait rester silencieux après un tel drame. Relancé par le journaliste sur la preuve de sa conversation avec Mouliom, Taphis évoque son état de santé fragile et refuse de répondre à la question.


Vers l’exhumation du corps d’Erica

Après la conférence de presse de Jean George Mouliom, le père d’Erica, la jeune fille décédée dans l’accident du 15 juillet 2021, l’hypothèse d’une exhumation du corps de la victime est envisageable. C’est ce que souhaite un expert en criminologie.

Celui-ci a dressé une liste d’actes à poser si la famille Mouliom veut savoir la toute la vérité sur les circonstances de la mort de sa fille.
« Le corps de Ericka Moulioum devrait être si l’on se veut objectif exhumé et soumis à examens biologiques sous instruction du parquet afin de rechercher les causes exactes de la mort suivant les référentiels et concepts de la médecine légale car toute mort survenue accidentellement par voiture comporte le plus souvent et dans le corps des signes expliquant le décès », a déclaré l’expert.

En effet après la conférence de presse de George Mouliom de nombreuses zones d’ombre entourent désormais le drame du 15 juillet. Les proches de la victime réfutent catégoriquement l’hypothèse d’un homicide involontaire. Ils sont convaincus que leur fille a été tuée avant l’accident. Le certificat du genre de décès délivré par l’hôpital de Laquintinie n’a pas été de nature à clarifier l’opinion. Le document s’est contenté de mettre comme cause du décès : « Dépôt de corps post accident de la voie publique »

CamerounWeb vous propose l’intégralité du l’analyse de l’expert

Voilà une affaire qui défraie la chronique et une fois de plus suscite de nombreux questionnements sur le fonctionnement de la justice.

D’un point de vue purement technique ou expertal il avait été indiqué d’agir de la manière suivante :

1.le véhicule accidenté devait être soumis à analyse ( système de freinage , circuit électrique etc..) , les occupants soumis au test d’alcoolémie avec des rapports circonstanciés, détermination de l’origine du feu, car tout véhicule qui fait un accident ne prend pas toujours nécessairement feu.

2. La levée de corps de Ericka Moulioum sur le lieu de l’accident et sous le contrôle du Procureur de la République devait se faire telle que le prescrit la médecine légale après avoir minutieusement déterminé suivant les indices visibles et l’état du corps la datation de la mort par un examen approfondi de la rigidité cadavérique, l’intérêt de cette démarche aurait permis de savoir si le décès de Ericka Moulioum était dû au choc provoqué par l’accident ou toutes autres causes. La levée de corps suivant le protocole universellement prescrit en médecine légale aurait permis de déceler sur le lieu de l’accident si le corps présentait des lésions à même de relier le décès à la projection de Ericka de l’intérieur du véhicule vers l’extérieur ( évaluation de l’ampleur du choc tant sur le véhicule, ses occupants que sur la victime décédée).

3. Une autopsie médico.légale aurait dû être ordonnée afin de rechercher dans le corps d’Ericka toute fracture, hémorragie, lésions qui auraient pu valablement causer sa mort du fait d’abord de l’accident de voiture. Cette autopsie médico.légale devait également ensuite viser un objectif , déterminer la cause du décès de Ericka Moulioum en dehors de l’hypothèse de l’accident !

5. Le téléphone de Ericka devait être saisi , exploité et mis sous scellés le cas échéant tout comme celui de Tenor. Des témoins devaient être identifiés et exploités afin d’obtenir l’ambiance qui avait prévalu toute la soirée jusqu’à l’heure de l’accident.

6. Le certificat de genre de mort devait intervenir après l’autopsie médico. Légale et non le contraire .

7. Le corps de Ericka Moulioum devrait être si l’on se veut objectif exhumé et soumis à examens biologiques sous instruction du parquet afin de rechercher les causes exactes de la mort suivant les référentiels et concepts de la médecine légale car toute mort survenue accidentellement par voiture comporte le plus souvent et dans le corps des signes expliquant le décès.

8. Tenor devrait être soumis à un interrogatoire suivant un protocole de questions tenant compte de la génèse de sa relation avec la défunte , sa carrière de musicien et ses ambitions professionnelles.

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