voici pourquoi les caméras n’ont rien vu, “C’est un choc”
Après neuf mois de recherches intensives, le crâne du petit Emile a été retrouvé à moins de 2 km du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Si les causes de la mort de l’enfant de 2 ans et demi sont toujours inconnues, une hypothèse fait son chemin chez les enquêteurs. Dans les colonnes de Marianne, un haut gradé de la gendarmerie évoque la raison pour laquelle les caméras n’ont pas réussi à repérer le petit garçon après sa disparition.
Depuis la découverte des restes du petit Emile, le 30 mars dernier, par une randonneuse, certaines pistes semblent privilégiées, quand d’autres se referment. Suite à l’analyse du crâne du petit garçon, des traces de morsures animales ont été retrouvées, ce qui pourrait laisser penser que le corps du petit Emile a passé un séjour prolongé dans la nature. De quoi se questionner : pourquoi le corps de l’enfant n’a pas été retrouvé avant ?
Mort du petit Emile dans le Vernet : ce détail qui explique pourquoi les caméras n’ont rien vu
Il s’agit d’un détail qui change tout. En effet, si l’on suit la piste accidentelle, elle aussi évoquée par les enquêteurs, le lieu où le crâne du petit Emile, puis plus tard un os et des vêtements ont été trouvés, est un terrain escarpé et accidenté. Entouré d’une végétation dense, il est difficile pour les gendarmes et les bénévoles de s’y aventurer. C’est pour cela que les autorités ont eu recours à des caméras thermiques.
Cependant, si les caméras de la police ont survolé la zone, elles n’ont rien trouvé et pour cause. Selon nos confrères de Closer, le petit Emile aurait pu faire une chute dans le torrent des Auches et son corps être entraîné plus loin par le courant. Piégé dans l’eau, le corps du petit Emile se serait refroidi, ce qui aurait diminué l’efficacité des caméras thermiques, qui repèrent des corps grâce à la chaleur qu’il dégage. Un écart de températures important, d’autant que le 8 juillet 2023, était une journée très chaude dans le Haut-Vernet.
Emile, 2 ans et demi, retrouvé mort : les nombreux loupés de la gendarmerie dans l’enquête
Une malchance à laquelle s’ajoute une mauvaise couverture de la zone de recherches. En effet, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon a confirmé aux médias que les enquêteurs n’avaient pas “couvert la zone dans laquelle les ossements ont été découverts” car la piste privilégiée à l’époque était celle de la piste criminelle. Un loupé qui a retardé la découverte du crâne du petit Emile.
Quant aux équipes cynophiles qui n’ont pas trouvé l’enfant, que s’est-il passé ? Pour Stéphane Renaud, dresseur comportementalisme canin, l’inefficacité des chiens pisteurs peut s’expliquer, là encore, par les fortes chaleurs de l’été 2023. D’après l’expert canin, les températures élevées peuvent impacter les capacités olfactives des animaux. Une théorie lancée sur Marianne à prendre avec des pincettes. En effet, le lendemain de la disparition d’Emile, les chiens avaient repris le travail sans peine.
Où en est l’enquête sur la disparition du petit Emile ? Cette piste évoquée par les enquêteurs
Pour un haut gradé de la gendarmerie, les enquêteurs “n’ont pas le moral, ils s’en veulent. C’est quand même un choc de se dire qu’on a pu passer à côté…”, explique-t-il à nos confrères. “Et qu’on a été infoutu de trouver si près du village”, peste quant à lui un ex-gendarme. Que va-t-il se passer maintenant ? Alors que les recherches sur place ont été stoppées, seules les analyses médico-légales pourront donner des réponses.
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Après la découverte d’un nouvel os appartenant au petit Emile et de quelques-uns de ses vêtements, l’enquête pourrait stagner de nouveau. L’absence de témoins, mais aussi le terrain accidenté sur lequel les restes de l’enfant ont été retrouvés, pourraient compliquer la suite des investigations. Toutefois, la thèse de la chute accidentelle semble prendre de plus en plus d’ampleur chez les gendarmes. Une piste qui attend encore d’être confirmée.
