voici pourquoi il pourrait être rattrapé par la justice après son acte désespéré

Kendji Girac est un chanteur Français d’origine gitane qui a été connu après avoir gagné l’émission « The Voice : La Plus Belle Voix » en 2014. Âgé de 27 ans, ce chanteur est aujourd’hui apprécié en France pour son style unique qui mêle la musique pop, le flamenco et la musique gitane. C’est dans la nuit du 21 au 22 avril 2024 que ce chanteur a refait parler de lui par son acte désespéré, qui lui a valu son pronostic vital engagé pendant quelques heures.

En effet, il aurait été victime d’un tir par balle qui a traversé son thorax, lundi, au petit matin. Après des soupçons de tentative de meurtre, ce tir était, en fait, une fausse tentative de suicide ayant pour but, selon le procureur de la République, de « faire peur à sa femme » après une dispute causée par l’abus d’alcool et de drogue.

L’acte désespéré de Kendji Girac das la nuit du 21 au 22 avril 2024

C’est dans la nuit de dimanche 21 à lundi 22 avril 2024 que l’acte désespéré de Kendji Girac lui a valu son pronostic vital engagé pendant quelques heures. À ce moment-là, il résidait avec sa femme et sa fille de trois ans sur l’aire d’accueil des gens du voyage de Biscarrosse, dans les Landes. C’est après une dispute avec sa femme suite à une journée très alcoolisée que le chanteur a été conduit à l’hôpital, le thorax perforé par un tir de balle.

La dispute a en fait éclaté au milieu de la nuit, quand le chanteur est rentré dans la caravane familiale avec plus de 2,5 grammes d’alcool par litre de sang et après avoir consommé, d’après lui, « deux traces de cocaïne ». Selon sa femme, Soraya Miranda, « Dès le début de la journée, il était très excité et j’ai vu qu’il voulait boire ». C’est vers 5h30 du matin que le coup de feu a retenti et que l’artiste a été retrouvé à genoux à terre après s’être tiré une balle dans le thorax, en pensant que l’arme n’était pas chargée.

C’est ce jeudi 25 avril que le procureur de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, a révélé, lors d’une conférence de presse, de nombreux détails sur la vie intime du chanteur et de sa femme et plus particulièrement, sur leur altercation du 21 avril. En effet, cette dispute aurait pris un tournant différent lorsque Soraya Miranda a menacé le chanteur de le quitter s’il ne réglait pas son problème d’alcoolémie. « Quand j’ai vu qu’elle allait partir, j’ai eu peur » a avancé Kendji Girac.

Aujourd’hui, se pose la question de violences conjugales suite à cet acte désespéré, qui était, en fait, une fausse tentative de suicide de la part du chanteur. En effet, les menaces de tentatives de suicide peuvent être considérées comme une forme de violence conjugale, émotionnelle ou psychologique. « Simuler son suicide ou menacer de le faire, cela permet de resserrer l’emprise que l’on a sur sa compagne » Selon Me Nathalie Tomasini, avocate. D’autant plus que, d’après Soraya Miranda, il ne s’agissait pas de la première menace de suicide, bien que les précédentes n’aient pas tourné au drame comme celle-ci.

En France, les violences conjugales, y compris les menaces de suicide, sont considérées comme un délit punissable par la loi. Ce délit est passible de poursuites pénales et de sanctions civiles telles que le versement de dommages et intérêts. La victime, quant à elle, peut demander une ordonnance de protection pour assurer sa sécurité et, une intervention des services sociaux ou d’associations d’aide aux victimes. Ces violences sont régies par les articles 222-1 à 222-67 et 222-14-3 du Code pénal.

crédit photo : Shutterstock Tribunal Français.

Dans le cas de Kendji Girac et de son acte désespéré, il faudrait tout d’abord que sa femme, Soraya Miranda porte plainte et fasse valoir une incapacité totale de travail (ITT) pour que des sanctions soient prises à l’encontre du chanteur. Si le psychiatre judiciaire estime nécessaire une ITT de moins de huit jours pour Soraya Miranda, alors Kendji Girac pourra encourir jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. Si l’ITT est de plus de huit jours, la peine encourue par le chanteur pourra alors être jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.