à la uneCultureInternational

Voici pourquoi il ne faut pas porter de paillettes et de sequins à Noël et au Nouvel An


D’une évidence même, les paillettes et les sequins semblent avoir toujours fait partie du paysage vestimentaire festif. Cousus en broderie, les sequins étaient à leurs prémices, confectionnés à partir de métal, puis en gélatine au début du XXe siècle lorsque Paul Poiret les utilisait pour agrémenter ses robes de soirée. Le seul problème étant que les sequins fondaient au contact de la peau. Depuis, de nombreuses innovations ont vu le jour, jusqu’à ce que l’une d’entre elles se démarque véritablement.

Sequins : pourquoi faut-il éviter d’en porter ?

Il aura fallu attendre les années 1930 pour les voir apparaître en acétate, une découverte innovante faite par Herbert Lieberman en collaboration avec Eastman Kodak, qui travaillait cette matière afin d’obtenir ses pellicules de photographie. Somme toute, la fragilité des sequins de l’époque, ne leur permettait pas une durée de vie optimale.

C’est en 1952 que DuPont eu l’idée d’un film en polyester transparent, prévu pour envelopper les sequins en acétate afin de les épaissir et de leur offrir une meilleure résistance. De nos jours, ces derniers sont majoritairement confectionnés à partir de polychlorure de vinyle (PVC) ou de polyester, un matériau transformé issu de la pétrochimie. Une composition à l’antipode de l’écoresponsabilité.

Inoffensifs au premier abord, ces petits disques brillants, cousus sur une étoffe, sont loin d’être irréprochables, à en juger par leur confection et leur méthode de fabrication. Cela n’empêche pas pour autant les sequins, d’habiller la quasi-entièreté des tenues de soirée des fêtes de fin d’année. Un engouement auprès des consommatrices, qui n’est pas près de s’arrêter, comme le démontre la récente étude conduite par Stylight. Et pour cause, selon le moteur de recherche, les requêtes pour les tops à sequins (+20% des clics), les jupes longues argentées (+82%) et les bottes hautes argentées (+43%) ne font qu’accroître à l’approche de Noël et du Nouvel an. Un essor notable, qui se traduit par l’émergence de la tendance mode « métallique », réapparue au cours de 2023.

À lire également :

 Sequins écoresponsables : BioSequin, une matière biodégradable qui incite au progrès 

Pour contrer ces effets néfastes sur l’environnement, de nombreuses mises au point et innovations sont réalisées chaque années, jusqu’à ce que l’un d’entre elles ait aboutie à un projet concret. La création de BioSequin, une innovation durable expérimentée par la maison britannique Stella McCarteney.

Engagée depuis des années pour l’environnement et le bien-être animal, la créatrice de mode et fondatrice de sa marque éponyme, a dévoilé en mars 2023, cette nouvelle matière biodégradable et non toxique réalisée à partir de cellulose végétale. Une alternative idéale aux sequins polluants, puisque BioSequin est dépourvu de toute substance toxique et n’est constituée d’aucun métal, d’aucun colorant synthétique ou pigment. Une innovation possible grâce à la collaboration avec la start-up Radiant Matter, spécialisée dans la production de paillettes biodégradables élaborées à partir de cellulose renouvelable et abondante.

Pour annoncer cette prouesse, Stella McCarteney avait collaboré avec Vogue en début d’année afin de mettre en lumière une combinaison à sequins écoresponsables, arborée par Cara Delevingne. Quoi qu’il en soit, pour réveillonner cette année, privilégiez des tenues à sequins que vous possédez déjà, ou tournez-vous vers la mode de seconde main.





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp