voici les Français qui doivent encore la payer cette année
Nombre de ménages français déjà étranglés par la hausse des prix de (presque) tout ont été soulagés de la voir disparaître de leurs avis d’imposition. Entre 2021 et 2023, la taxe d’habitation sur la résidence principale a progressivement été supprimée.
Pour les propriétaires, eux toujours soumis à une taxe foncière, aucun coup de pouce du gouvernement n’est à prévoir. D’ailleurs, elle n’a de cesse d’augmenter d’année en année. L’année 2023 avait été marquée par une hausse historique de 7,1 % de la taxe foncière. Cette année 2024, elle augmente de nouveau d’au moins 3,9 %.
Quelque 11,5 millions de contribuables prélevés pour certains de leurs impôts locaux, la taxe foncière et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires
Vendredi 15 mars 2024, les services des impôts ont prélevé quelque 11,5 millions de contribuables pour le paiement de certains impôts locaux. Concernés par ce prélèvement apparaissent sans doute déjà sur les comptes bancaires : les contribuables ayant choisi la mensualisation pour certains de leurs impôts locaux, la taxe foncière et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
Pour rappel, chaque année, vous pouvez toujours faire le choix de la mensualisation. Pour ce faire, il faut en informer les services des impôts au moment où vous recevez votre avis de taxe foncière et/ou de taxe d’habitation.
Des propriétaires de résidences secondaires toujours redevables d’une taxe d’habitation
L’an dernier, la taxe d’habitation a bien été définitivement supprimée sur les résidences principales. Ce n’est pas le cas, néanmoins, pour les propriétaires de résidences secondaires ou usufruitiers, toujours redevables de cet impôt local.
« Elle est calculée d’après la valeur locative cadastrale de l’habitation et de ses dépendances, en appliquant les taux votés par les collectivités locales », explique le ministère de l’Économie sur son site internet. La valeur locative cadastrale (VLC) représente la valeur d’une résidence si elle était louée.
Des communes situées en zone tendue autorisées à majorer de 5 à 60 % la taxe d’habitation sur les résidences secondaires
Du reste, les communes situées en zone tendue ont la possibilité de majorer de 5 à 60 % la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. En France, cette notion désigne un périmètre territorial au sein duquel les locataires ou les aspirants propriétaires ont du mal à trouver un logement.
@hugodecrypteLe gouvernement reconnaît « un bug »♬ Monkeyshine-JP – Lt FitzGibbons Men
Depuis l’été 2023, nous sommes passés de 1 100 à 3 700 communes, situées principalement sur les façades littorales, en Corse et dans les zones de montagne, autorisées à majorer leur taxe d’habitation sur les résidences secondaires dès 2024. Les mairies concernées administrent en fonction de leurs besoins, notamment. Ainsi, le taux appliqué à Saint-Nazaire a par exemple été poussé à son maximum de 60 % afin d’aider au logement des salariés locaux, dixit la municipalité. À La Baule, à dix kilomètres de là, la commune a choisi de préserver son caractère de ville balnéaire en n’augmentant pas cette taxe.