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Voici ce que Ousmane Sonko pourrait faire pour se présenter


Avec la Commission électorale nationale autonome (Cena) étant hors service depuis vendredi dernier, la question de réintégrer Ousmane Sonko dans la course à la Présidentielle de février 2024 suscite plusieurs scénarios quant à l’avenir politique immédiat du maire de Ziguinchor.

L’espoir de voir la Cena remplacer la Direction générale des élections (Dge) et permettre au leader de l’ex-Pastef d’obtenir les fiches de parrainage n’est plus d’actualité, du moins pour le moment. Cela est dû au remplacement des douze membres de la Cena, y compris son président Doudou Ndir, par un décret présidentiel vendredi. Les nouveaux membres doivent prêter serment avant de pouvoir traiter la demande des avocats d’Ousmane Sonko.

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Selon l’article L13 du Code Électoral, la Cena a pour rôle de veiller à l’application de la loi électorale par les autorités administratives, les partis politiques, les candidats et les électeurs. En cas de non-respect de ces dispositions, la Cena a le pouvoir de prendre des mesures de correction, voire de dessaisissement et de substitution d’action à l’égard de l’agent responsable. Cependant, avec la vacance contestée au sein de la Cena, il semble impossible pour l’organe de jouer ce rôle.

L’autre option pour Ousmane Sonko, ainsi que pour l’État, réside dans la Cour suprême. Cette juridiction examinera le 17 novembre le pourvoi en cassation de l’Agent judiciaire de l’État (Aje), qui demande l’annulation de la décision du président du Tribunal d’instance de Ziguinchor ordonnant la réintégration de Ousmane Sonko. Si la Cour suprême confirme la décision du juge de Ziguinchor, Ousmane Sonko pourra obtenir les fiches de parrainage, et l’État devra attendre la décision du Conseil constitutionnel. En cas de décision contraire, le maire de Ziguinchor devra envisager un plan B, ce qu’il semble avoir anticipé, avec au moins 5 de ses proches ayant retiré des fiches de parrainage.

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La dernière option pour l’édile de Ziguinchor est de faire appel à la Cour de justice de la CEDEAO, qui doit rendre son verdict sur la radiation et la dissolution de Pastef le 17 novembre prochain. Si l’État du Sénégal exécute la décision, il pourra ainsi récupérer ses fiches de parrainage. C’est l’a première étape avant que la validité de sa candidature ne soit dernièrement examinée par le Conseil constitutionnel. Un long chemin à parcourir….

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