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Vers la concrétisation du chemin de fer reliant le Cameroun au Tchad : trois itinéraires en compétition


Après des années d’attente et d’anticipation, le projet de construction d’un chemin de fer entre le Cameroun et le Tchad semble enfin prendre forme. Selon les informations relayées par la cellule de communication du ministère des Transports, l’étude de faisabilité de ce projet ambitieux a été récemment achevée. Bien que les résultats complets n’aient pas encore été dévoilés publiquement, des détails intrigants commencent à émerger, laissant entrevoir un avenir prometteur pour cette liaison ferroviaire transfrontalière.

Les conclusions de l’étude, présentées en avril 2024, mettent en lumière trois itinéraires distincts, couvrant une étendue totale d’environ 2 100 kilomètres. Ces itinéraires, bien que non spécifiés dans leur détail, représentent des options stratégiques pour relier efficacement les deux nations voisines.

Lors du Business Week de l’Union européenne (UE) et du Cameroun en février 2024 à Yaoundé, un représentant éminent du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire a révélé l’existence de trois tracés potentiels, chacun avec des coûts estimés différents. Le premier itinéraire envisagé débuterait à Ngaoundéré, traverserait plusieurs villes camerounaises telles que Garoua et Maroua, avant de rejoindre la capitale tchadienne, N’Djamena. Ce tracé, long de plusieurs centaines de kilomètres, nécessiterait un investissement considérable de 4 829 milliards de FCFA.

Le deuxième itinéraire, également initié depuis Ngaoundéré, offrirait une alternative passant par des localités tchadiennes telles que Moundou et Bongor, pour un coût estimé à 2 988 milliards de FCFA. Enfin, le troisième itinéraire envisagé, le plus étendu des trois, s’étendrait de Ngaoundéré à N’Djamena, traversant diverses régions et nécessitant un budget de 4 948 milliards de FCFA.

À l’origine, des propositions moins coûteuses avaient été envisagées, mais la complexité géographique et logistique de la région semble avoir entraîné une révision des plans. Pourtant, malgré les débats sur le tracé optimal, aucun accord définitif n’a encore été conclu, laissant place à une période de délibération et de négociation continue.

Le financement de l’étude de faisabilité a été rendu possible grâce à un prêt de la Banque africaine de développement (BAD), témoignant de l’engagement des nations concernées à concrétiser ce projet d’infrastructure essentiel. La signification de cette liaison ferroviaire dépasse largement les frontières nationales, offrant la promesse de désenclaver les régions septentrionales du Cameroun et de faciliter le transit des marchandises entre le port de Douala et le Tchad.

Alors que les discussions se poursuivent et que les décideurs évaluent les options, l’espoir règne quant à la réalisation prochaine de ce corridor vital, qui promet de renforcer les liens entre les peuples et de stimuler le développement économique régional. Restez à l’écoute pour plus de mises à jour sur ce projet de chemin de fer transfrontalier crucial pour l’Afrique centrale.





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