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Vaud: la Coges adresse 24 observations au Conseil d’Etat


Dysfonctionnements dans des écoles du canton (HEP, HEMU, Eracom), manque de places en EMS et en prison, sous-effectifs dans certains secteurs de l’administration, outils informatiques dépassés ou mal utilisés. Telles sont quelques-unes des grandes lignes du rapport 2023 de la Commission de gestion du Grand Conseil vaudois (Coges).

Dans ce rapport, « les problématiques RH reviennent très régulièrement », a reconnu Monique Ryf, présidente de la Coges, jeudi devant la presse. Et de rappeler les crises traversées ces derniers mois par la Haute école de musique (HEMU), la Haute école pédagogique (HEP) et l’Ecole romande d’arts et communication (Eracom), mais aussi par d’autres entités comme le groupe Impact, l’organe chargé d’enquêter sur les conflits de travail et le harcèlement au sein de l’administration.

Si chaque cas est spécifique, les problèmes se situent « le plus souvent au niveau des directions », a relevé Nathalie Jaccard, vice-présidente de la Coges. Elle a remarqué que si le Conseil d’Etat avait eu le mérite de « ne pas laisser pourrir » ces affaires, il lui revenait désormais de veiller à ce que la situation s’améliore.

« La marge de manoeuvre du Conseil d’Etat reste néanmoins limitée », a-t-elle ajouté, rappelant que, dans le cas des hautes écoles, c’est un conseil de fondation qui chapeautait ces institutions.

La Coges a aussi questionné « l’adéquation des moyens utiles au bon fonctionnement de l’administration ». Pour Mme Ryf, si le Grand Conseil « parle beaucoup » actuellement du nombre d’employés de l’Etat, « trop élevé selon certains députés », des secteurs demeurent en « sous-effectifs ». C’est le cas, par exemple, au sein des secrétariats des établissements scolaires ou encore auprès des tutelles et curatelles professionnelles, a constaté la Coges.

Prisons et EMS

Comme chaque année, le rapport de la Coges mentionne aussi des prisons surchargées. Monique Ryf a notamment mis en lumière les retards des travaux à la prison pour femmes de la Tuilière à Lonay. « Une réponse urgente » du Conseil d’Etat est exigée pour connaître l’avancement de ces travaux, la situation actuelle en matière de sécurité et de conditions de détention restant « toujours problématique ».

Les places continuent aussi de manquer en EMS, le programme d’investissements 2017-2021 ayant été « sous-estimé », a indiqué un autre membre de la Coges, Jacques-André Haury. Le programme 2022-2027 vise en partie…





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