Vaste opération anti-criminalité à Makea : des dizaines d’individus suspects appréhendés
Le 31 janvier 2024, une opération d’envergure a été menée par les forces de sécurité dans le quartier de Makea à Douala, aboutissant à l’arrestation de dizaines de personnes soupçonnées d’être des voyous.
Makea, redouté par de nombreux habitants de Douala, est connu pour être un quartier où la criminalité est alarmante et le trafic de drogue courant. L’opération visait à nettoyer le quartier de ses éléments criminels et à restaurer la sécurité pour les résidents.
« Vivre à Makea, c’est comme marcher dans une forêt pleine d’épines. Le matin, l’après-midi, le soir et la nuit, vous n’êtes pas en sécurité. Les agressions, la consommation de stupéfiants, le banditisme et tous les maux que vous connaissez sont courants ici. C’est l’enfer », déclare un habitant.
« Ici à Makea, la vigilance est primordiale. Si vous êtes naïf, alors vous regretterez certainement d’avoir jamais passé ou vécu ici. Presque tout le monde ici semble être un escroc », ont révélé certains habitants.
Au cours de l’opération, plusieurs suspects ont été traqués. Certains ont été surpris en train de consommer des drogues dures, d’autres étaient en possession d’objets dangereux, et plusieurs appareils électroniques et vélos suspectés d’être des objets volés ont été saisis.
L’opération a été saluée par la population locale. Certains souhaitent qu’elle se poursuive quotidiennement afin que le dernier des malfaiteurs soit appréhendé.
« Nous saluons cette opération. Elle est très opportune. Sérieusement, nous nous sentions abandonnés dans la tanière des vipères. Cela devrait être une routine quotidienne pour que nous puissions vivre en paix à Makea et pouvoir nous déplacer librement sans calculs mathématiques », a loué un habitant.
Tous ceux qui ont été arrêtés seront interrogés et, s’ils sont reconnus coupables, seront punis conformément à la loi. L’opération vise à restaurer la sécurité dans le quartier et à rassurer les résidents qui espèrent un changement durable.
