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URGENT: Paul Biya envoie à la retraite le Esaie Ngambou, Atanga Nji crie victoire

La mise à la retraite du Général ESAIE NGAMBOU, survenue par le biais d’un décret présidentiel, a suscité une vive polémique. Cette décision intervient au lendemain d’échanges viraux entre le Général et le ministre Atanga Nji, mettant en évidence des tensions entre les autorités militaires et les institutions étatiques. Cet événement soulève des interrogations quant au rôle des généraux et des autorités religieuses, ainsi que sur le respect des principes démocratiques et de l’État de droit au Cameroun.

L’affaire a éclaté lorsque Alex Nguepi a publié un message dénonçant l’affaiblissement de l’autorité de l’État et une prétendue justice aux ordres sur les réseaux sociaux. Cette déclaration faisait suite à la diffusion virale d’une vidéo dans laquelle le Général ESAIE NGAMBOU critiquait ouvertement le ministre de l’administration territoriale, à propos d’un différend religieux. Alex Nguepi a vivement critiqué le militaire en uniforme, soulignant que les généraux devraient se consacrer à la gestion des casernes et non s’immiscer dans les affaires religieuses.

Les propos d’Alex Nguepi mettent en lumière la question fondamentale de l’autorité des généraux et soulèvent des inquiétudes quant à l’ingérence des autorités militaires dans les décisions religieuses. L’importance du respect de l’autorité et du recours à la justice camerounaise en cas de désaccord avec les décisions du ministre de l’Intérieur est soulignée. Ces déclarations suscitent un débat sur les limites des pouvoirs des généraux et des autorités religieuses, ainsi que sur l’importance de préserver les principes démocratiques et l’État de droit.

La mise à la retraite du Général ESAIE NGAMBOU suite à ses échanges viraux avec le ministre Atanga Nji a révélé les tensions et les questionnements entourant les relations entre les autorités militaires et les institutions de l’État. Cet événement souligne la nécessité de respecter les principes de séparation des pouvoirs, de l’État de droit et de garantir l’autorité de l’État tout en préservant les droits et les libertés fondamentales des citoyens camerounais. Les autorités compétentes doivent examiner ces préoccupations pour renforcer la confiance des citoyens dans les institutions et maintenir la stabilité du pays.

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