Une révolution attendue : les Cartes Nationales d’Identité au Cameroun seront délivrées en 48 heures en 2024
Lors de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au Délégué Général à la Sûreté Nationale (DGSN) à Yaoundé le 24 janvier dernier, une annonce réjouissante a été faite pour les citoyens camerounais en quête de la Carte Nationale d’Identité (CNI). Selon Martin Mbarga Nguele, le Délégué Général à la Sûreté Nationale, en 2024, le processus de délivrance des CNI sera réduit à 48 heures à compter du dépôt des dossiers et de l’enrôlement dans les différents centres d’identification du pays, en respectant scrupuleusement l’heure de dépôt et de prise des paramètres du requérant.
Cette annonce confirme les propos tenus par Martin Mbarga Nguele à Douala le 29 septembre 2023, lors de l’inauguration du Nouveau Centre de Délivrance et de Production des Passeports Biométriques.
Le programme de modernisation étendu des services de la police camerounaise comprend également la construction de centres d’enrôlement et de production de CNI biométriques à travers le pays. Trois Centres Autonomes de Production de la CNI seront érigés à Yaoundé, Douala et Garoua, accompagnés de Centres Modernes d’Enrôlement équipés d’au moins 15 postes d’identification dans chaque chef-lieu de région. Cette initiative augmentera le nombre de postes d’identification de 280 à 543, avec l’installation de 700 Kits Fixes et 300 Kits Mobiles pour renforcer ces postes d’identification.
Martin Mbarga Nguele a également abordé la question des Camerounais confrontés à des problèmes de double identité. Il a assuré que le Comité interministériel, mis en place par le Chef de l’État, travaille activement pour trouver une solution rapide, adéquate, et surtout légale à ce délicat problème qui prive plusieurs citoyens camerounais de leurs CNI.
En plus de ces avancées, plusieurs chantiers d’envergure sont en cours, notamment le recrutement de 12 500 policiers entre 2021 et 2025, la formation continue du personnel de police, l’amélioration des plateaux techniques des centres médicaux de la police, la connexion des postes frontières de la police aux bases de données d’Interpol, et la mise en service des centres de vidéosurveillance de Bertoua, Maroua, Garoua, et de Ngaoundere. Ces initiatives visent à renforcer les capacités de la police camerounaise et à moderniser ses infrastructures pour mieux servir la population.
