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Une première pour Ben Shelton


Quatre jeunes hommes ont été mis en examen pour assassinat après la mort d’un adolescent de 15 ans en France, passé à tabac jeudi devant son école, a annoncé le parquet lundi. Il avait été battu en raison d’un différend impliquant la soeur de deux des agresseurs.

Deux des accusés, un majeur de 20 ans et un mineur, ont été écroués, tandis que deux autres mineurs sont incarcérés provisoirement avant un débat contradictoire mercredi, a précisé le procureur d’Evry dans un communiqué.

En début de soirée, le parquet avait indiqué que les quatre jeunes étaient poursuivis pour avoir roué de coups l’adolescent jeudi après-midi devant un collège de Viry-Châtillon, au sud de Paris. Pris en charge par les urgences et hospitalisé à l’hôpital Necker à Paris, l’adolescent est mort vendredi en fin d’après-midi des suites de ses blessures.

Selon les premiers éléments de l’enquête, cités par le procureur, les deux frères ont appris, plusieurs jours auparavant, que « leur soeur correspondait avec des personnes de son âge sur des sujets relatifs à la sexualité ».

Emoi dans le pays

« Craignant pour sa réputation et celle de leur famille, ils avaient enjoint à plusieurs garçons de ne plus entrer en contact avec elle. Ils avaient ensuite appris que la victime se vantait de pouvoir librement parler avec leur soeur, n’ayant pas encore eu à subir de pression de leur part », a ajouté le procureur.

Les deux frères, accompagnés de deux connaissances, se sont alors rendus jeudi au collège, où ils ont croisé « de manière fortuite » leur victime, selon leurs dires cités par le magistrat.

Ils auraient demandé à l’adolescent de les suivre dans un hall d’immeuble pour avoir « une explication au sujet des propos qu’il tenait à l’égard de la jeune fille ». « Le ton était monté et des coups avaient été portés, entraînant la chute de la victime », poursuit le procureur.

Trois des accusés sont déjà connus de la justice. Toujours selon le procureur, la soeur, 15 ans, n’était pas présente au moment des faits, mais elle a été mise en examen du chef d’abstention volontaire d’empêcher un crime ».

Le décès, quatre jours après une autre agression violente qui a visé une collégienne à Montpellier, a provoqué l’émoi dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp





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