International

Une pancarte appelant au meurtre de policiers dans une manifestation à Besançon


« Un flic, une balle ». Une pancarte appelant au meurtre de policiers a été observée durant la manifestation « contre les violences policières » à Besançon samedi, a rapporté la préfecture du Doubs, en le condamnant « fermement ». Un carton sur lequel était écrit « un flic, une balle » a été observée durant cette manifestation, selon des témoins.

Le préfet du Doubs, Jean-François Colombet, a partagé dans un communiqué son « indignation » face à « cet agissements scandaleux et inqualifiable à l’encontre des forces de l’ordre ».

Ces agissements interviennent par ailleurs « moins de 48 heures après une tentative d’homicide d’une extrême et rare violence » à l’encontre d’un policier de la BAC à Sochaux, dans le même département, rappelle la préfecture. Un policier a été grièvement blessé jeudi, alors qu’il participait à l’interpellation d’un jeune homme de 22 ans déjà condamné et faisant l’objet d’un mandat de recherche pour évasion, avait précisé le parquet de Montbéliard.

De nombreux slogans anti-police ont par ailleurs été scandés au cours de cette manifestation ayant rassemblé 470 personnes, selon un décompte de la préfecture. « Les forces de l’ordre sont mobilisées jour après jour sur notre territoire afin d’assurer la sécurité et la tranquillité de tous nos concitoyens », a rappelé le préfet.

Plus de 31 000 manifestants dans tout le pays

Quelque 31 300 personnes ont manifesté dans l’ensemble du pays (dont 9 000 à Paris), selon le ministère de l’Intérieur, et environ 80 000 (dont 15 000 à Paris), selon la CGT et LFI. Dans la capitale, après un départ dans le calme, un pré-cortège de centaines d’individus cagoulés s’est constitué, dégradant les vitrines d’agences bancaires et caillassant une voiture de police. C’est dans ce contexte qu’un policier a braqué son arme sur des manifestants.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a adressé vendredi une lettre de soutien aux policiers et gendarmes et appelé les préfets à prendre un arrêté d’interdiction si nécessaire et signaler les messages « porteurs de slogans insultants et outrageants à l’endroit des institutions de la République, de la police et de la gendarmerie susceptibles de tomber sous le coup de la loi ».



Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp