Une lourde amende pour les Français qui installent une jardinière sur leur balcon s’ils ne respectent pas cette règle précise
Herbes aromatiques, géraniums et autres pétunias ne s’épanouissent pas seulement dans les jardins. Les citadins ne disposant que d’un balcon peuvent, eux aussi, apporter quelques nuances de vert à leurs coins détente et aux rebords de leurs fenêtres. Cependant, il n’est pas question de se laisser emporter par sa folie créative quand on aménage ses extérieurs.
La loi de la jungle ne s’applique pas en milieu urbain, et ce, même si certains balcons ressemblent à des terrains inhospitaliers. Ainsi, avant d’envisager d’accrocher un énième pot de fleurs, il vaut mieux vous renseigner au préalable sur ce que le règlement de sa copropriété prévoit. En effet, il se pourrait que ce bégonia soit le plant de trop pour vos voisins.
La copropriété fixe les règles concernant les jardinières
À moins que votre passion pour les jardinières ne provoque un accident, une plainte à votre encontre ne devrait pas être reçue par les autorités. La loi est muette sur le sujet spécifique des droits et des obligations des occupants d’un logement concernant le balcon ou la terrasse. Parce qu’à l’instar de votre balcon, notre ordre social a horreur du vide, c’est bien le règlement de la copropriété qui fixe le cadre à respecter.
Aussi, le règlement sanitaire départemental peut contenir des mesures propres aux objets posés sur les balcons et les terrasses. À Paris, il est par exemple interdit de déposer tout liquide inflammable à ces endroits. Les graines, les miettes de pain et toute nourriture quelconque destinée à terminer au fond d’un gosier doivent quant à elles rester à la cuisine.
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La chute d’une jardinière peut coûter cher à son propriétaire
D’autre part, les objets et les plantes ainsi que le linge disposé sur les balcons et les fenêtres ne doivent pas créer d’insalubrité ou constituer un danger pour les passants et les riverains. En cas de chute, le propriétaire de pots qui peuvent se transformer en armes létales devra payer le prix fort.
C’est la responsabilité du propriétaire, pour les dommages corporels ou matériels causés, qui est dans ces cas-là engagée. De ce fait, choisissez bien l’emplacement où vous allez faire grandir vos plantes. La position du soleil dans la journée n’est pas le seul impératif devant le déterminer.
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Choisir les jardinières les mieux adaptées à la vie dans les étages
À noter, les règlements de copropriété peuvent limiter le poids, la hauteur et le type de plantes autorisées afin d’éviter les risques d’effondrement ou de dommages à la structure du bâtiment. Par ailleurs, l’usage de systèmes d’arrosage automatiques est souvent proscrit. Et pour cause, ils peuvent générer des infiltrations d’eau chez les voisins.
crédit photo : Shutterstock Faire les bons achats en jardinerie
Lors de vos prochaines emplettes en jardinerie donc, optez pour des plantes légères et résistantes. Du reste, préférez les contenants légers que vous aurez bien fixés pour éviter tout accident. Enfin, pour éviter d’empiéter chez le voisin si vos balcons sont mitoyens, gardez-vous d’adopter des plantes à croissance rapide ou invasives qui pourraient déborder de vos propres mètres carrés.
