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Un postulat veut faciliter la vie en camping à l’année


Sur la base des conclusions critiques d’un audit, le Canton de Vaud a annoncé vendredi un plan d’action pour un meilleur accueil des mineurs non accompagnés (MNA). L’organisation du domaine des MNA sera revue en profondeur et la surveillance des foyers de l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM) renforcée.

Dans le contexte d’un afflux de migrants mineurs non accompagnés, passant de 42 jeunes en 2019 à 382 en 2023, l’EVAM a été particulièrement mis à rude épreuve. Des témoignages de son personnel récemment recueillis par la RTS et des critiques du syndicat SSP évoquaient une situation tendue voire de crise au sein de l’établissement cantonal.

L’EVAM a dû développer le nombre et le type des sites d’hébergement pour cette population particulièrement vulnérable, jusqu’à atteindre à ce jour 18 structures dédiées ainsi que des appartements, reconnaît vendredi le Canton. Les effectifs du personnel du domaine MNA ont en outre été multipliés par cinq, pour atteindre aujourd’hui plus de 200 collaborateurs.

Près de 45 constats et autant de recommandations

Vendredi, les services impliqués des ministres Isabelle Moret (économie) et Vassilis Venizelos (jeunesse) ont rendu public l’audit commandé par leurs soins en automne 2022. Avec ses quelque 120 pages, le rapport a surtout analysé la situation dans les structures d’accueil et l’état des pratiques éducatives pour les MNA ainsi que de la gouvernance en général du domaine des MNA de l’EVAM.

Ses 44 constats et critiques débouchent sur 46 recommandations. Dans l’ensemble, l’audit estime que l’application d’une politique migratoire prend le pas sur une politique de protections des mineurs. Face à l’afflux de migrants, notamment depuis la crise ukrainienne, l’organisation des lieux d’hébergement passe en premier plan, reléguant l’intérêt et les besoins des jeunes au second plan, note le rapport.

S’agissant du travail éducatif avec les enfants, « le concept socioéducatif dense, ample et hybride ne se prête pas à une mobilisation au quotidien ». Trop de marches à suivre et de check-lists directives, selon l’audit. Qui va encore plus loin: « l’EVAM déploie ses actions dans l’irrespect de l’Ordonnance fédéral sur le placement (OPE) et la Loi sur la protection des mineurs (LProMin).

« Surveillance incomplète »

Il est aussi noté que la gestion par directives crée « des tensions et des insatisfactions » au sein du personnel, des…

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