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Un détournement massif de fonds et de la corruption secouent l’industrie pétrolière en Guinée équatoriale


La société Tradex, fleuron de l’industrie pétrolière en Guinée équatoriale, se retrouve au cœur d’un scandale retentissant de détournement de fonds et de corruption impliquant son Président directeur général, George Bassalang, et d’autres figures clés.

Un audit interne déclenché par des plaintes de clients aurait mis au jour un système frauduleux complexe orchestré par George Bassalang, Pdg de Tradex Guinée Equatoriale, Emilia Ayang, l’avocate de l’État et le non moins Patrick Tchetgen KuinKeu, Comptable de Tradex Guinée Equatoriale qui serait en réalité la tête pensante de l’opération. Des irrégularités flagrantes dans la gestion financière de la société auraient été révélées, exposant des paiements injustifiés, des factures falsifiées et des détournements de fonds s’élèveraient à un montant faramineux de 1,78 milliard de francs CFA.

Le pot aux roses a été découvert grâce à la vigilance des clients qui auraient dénoncé des surfacturations abusives. L’audit a ensuite confirmé leurs suspicions, dévoilant l’ampleur de la corruption qui gangrenait Tradex. Le stratagème mis en place par M. Bassalang, Mme Ayang et M. Tchetgen consistait à utiliser une société écran, Osa Partner, pour canaliser les fonds détournés. L’enquête en cours aurait révélé que les transferts illicites auraient été facilités par des complicités au sein de la hiérarchie de Tradex au Cameroun, où M. Bassalang occupe également un poste de responsabilité.

Que cache Tradex Cameroun ?

L’implication de M. Bassalang dans ce scandale ternit gravement l’image de Tradex et de la Guinée équatoriale. Accueilli en héros lors de son arrivée dans le pays, il se retrouve aujourd’hui au cœur d’une affaire de corruption qui éclabousse les plus hautes sphères du pouvoir.

L’utilisation des fonds détournés soulève également de nombreuses questions. L’acquisition de terres semblerait être l’un des objectifs principaux, ce qui laisse planer des doutes quant aux motivations réelles de Tradex en Guinée équatoriale. Le rôle du conseil d’administration de Tradex au Cameroun est également dans le collimateur. Était-il au courant de ces agissements frauduleux ? A-t-il donné son aval à ces détournements de fonds ?

Des implications au sein du sérail

L’affaire Tradex est loin d’être terminée. L’enquête en cours devra déterminer l’étendue de la corruption et identifier tous les responsables impliqués. Il est évident que ce énième scandale met en lumière un cas flagrant de corruption qui gangrène le secteur privé en Guinée équatoriale. Il est crucial que les autorités fassent preuve de transparence et de fermeté dans la gestion de ce scandale afin de restaurer la confiance et garantir l’équité et la justice pour tous.

Pour Rappel, l’entrée de la société camerounaise TRADEX en Guinée équatoriale, a marqué une avancée significative dans le secteur de l’énergie. Son objectif était de soutenir le développement économique et de répondre à la demande croissante en énergie dans le pays. En tant qu’acteur clé de la chaîne d’approvisionnement en carburant, TRADEX aurait contribué à pallier les périodes de pénurie de pétrole brut que connaît parfois le pays, troisième producteur d’Afrique subsaharienne.





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